Son premier constat? Le sérieux de la démarche, dit-il, et la volonté manifeste du gouvernement de changer les choses. «J’ai été très impressionné par le sérieux qui se dégageait de l’exercice et agréablement surpris de constater combien ces gens étaient vraiment à l’écoute», relate celui qui s’est vu allouer une période de 30 minutes pour exprimer la position de son parti, Projet citoyen – Équipe Vincent Arseneau, en matière de financement politique.
Ce dernier note par ailleurs la volonté du gouvernement et du DGEQ (Directeur général des élections du Québec) d’orienter la démarche vers un financement public des élections municipales, ce qui aurait pour effet de faire disparaître le financement privé. «Il est important que les citoyens se préoccupent de ces choses-là si on veut sortir du cynisme provoqué par les scandales des dernières années et dont nous connaissons l’ampleur maintenant, avec la commission Charbonneau», a-t-il fait valoir.
Qui plus est, le DGEQ a aussi exprimé son désir de voir les candidats non élus poursuivre leur implication au-delà de la période électorale. «On semble vouloir que des gens continuent à réfléchir à la chose politique», avance M. Arseneau.
D’emblée, si ce dernier appuie les deux objectifs du MAMROT qui sont d’assainir le financement politique municipal et de redonner confiance aux citoyens envers leurs institutions démocratiques, il croit toutefois que des améliorations peuvent être apportées, en permettant par exemple aux candidats de contribuer au maximum de ce que permet la loi actuellement, c’est-à-dire à 1 000 $.
«La personne la plus motivée est certainement celle qui se présente à un poste électif. Une contribution permise de 1 000 $ lui assurerait un fonds de départ», croit-il. La contribution des autres citoyens, comme prévu par la loi, serait quant à elle plafonnée à 200 $.