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Quartier Marie-Thérèse, à Sainte-Thérèse: corvée de nettoyage dans le boisé de la PST

Dans un geste qui se voulait une célébration du Jour de la Terre

Quartier Marie-Thérèse, à Sainte-Thérèse: corvée de nettoyage dans le boisé de la PST

Publié le 26/04/2013

À l’initiative du conseiller municipal du quartier Marie-Thérèse, Vincent Arseneau, à Sainte-Thérèse, à quelques jours seulement du Jour de la Terre, l’idée d’effectuer une corvée de nettoyage dans le boisé adjacent à la polyvalente Sainte-Thérèse (PST) a rapidement fait son chemin.

Lundi dernier en matinée, sacs de poubelles en main, pas moins de 16 bénévoles se sont retroussé les manches afin de procéder au nettoyage de parc Du Ruisseau. Au final, et en moins de deux heures, une trentaine de sacs de poubelles avaient été remplis. «Ce parc est l’un des derniers boisés sauvages de Sainte-Thérèse et il est crucial de le préserver», a déclaré le conseiller municipal qui est aussi candidat à la mairie en vue des élections de novembre 2013.

Parmi les détritus ramassés, des bouteilles vides, des papiers, une hache et même une couronne de Noël, signe que le boisé est fréquenté. «On a aussi découvert trois foyers de feu, dont un qui fumait encore hier soir», a déploré M. Arseneau. Une piste pour les BMX semble également avoir été improvisée dans le boisé.

Préservation du parc

On se rappellera que ce même boisé, il y a quelques années, avait fait l’objet d’une consultation auprès des résidants de son quartier afin de connaître leurs intentions quant à l’usage du parc. La préservation à l’état naturel de l’endroit avait alors fait l’unanimité.

«Les jours qui ont suivi le premier nettoyage, j’avais constaté l’arrivée de nouveaux visiteurs, dont une personne venue cueillir des champignons», a mentionné M. Arseneau, convaincu que le parc peut aisément avoir plusieurs vocations, dont la découverte, l’enseignement et la sensibilisation à la nature. Déjà, la PST, entre autres, par le biais de son programme Santé globale, utilise fréquemment le site pour des activités physiques.

M. Arseneau croit aussi qu’un achalandage croissant du site servira de frein au vandalisme qui y a encore parfois cours. Selon lui, «sa fréquentation est essentielle à sa préservation.»

Enfin, d’avis qu’un parc sauvage en milieu urbain est un lieu qui favorise l’ensemble de l’écosystème et la participation des citoyens au développement durable, M. Arseneau considère cet enjeu comme étant majeur pour les villes de l’avenir. «Nous en entendrons parler beaucoup durant les prochains mois», a-t-il prévenu.