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Promouvoir le transport actif chez les écoliers

(Photo Michel Chartrand)

Promouvoir le transport actif chez les écoliers

Publié le 23/09/2010

Réduction de l’effet de serre, de l’obésité chez les enfants, du taxi parental, les raisons sont multiples et surtout pressantes pour contrer les risques d’expansion des paramètres ci-haut mentionnés. C’est parce qu’ils sont moins de 1 sur 10 à se rendre à l’école à pied ou à vélo que Vélo Québec, en partenariat avec Nature-Action-Québec, a décidé de lancer le programme Mon école à pied, à vélo le mercredi 22 septembre à l’école du Mai de Boisbriand.

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Pour qu’une telle initiative trouve preneur, il faut avant tout mobiliser le milieu, et ce, en commençant par l’école. À ce chapitre, elles sont quelques écoles à avoir endossé l’idée du transport actif en mettant de l’avant des règles de sécurité solides. Restaurant ainsi le sentiment de quiétude quant au trajet sans danger, les institutions scolaires sont mandées de promouvoir ce que Vélo Québec aspire à voir, soit une nouvelle norme sociale. Et pour les assister dans leur tâche, les écoles participantes jouiront du soutien et des recommandations de Nature-Action-Québec durant une période de trois ans.

«Les trois objectifs de ce programme visent la santé, la sécurité et l’environnement», explique Katherine Fortin-Lacasse de Vélo Québec. «Les études le prouvent. Nous enregistrons, depuis les dernières années, une diminution des distances de marche des enfants. Pour y remédier, nous proposons des alternatives sur notre site de Vélo Québec, dont celle de stationner, par exemple, les autobus à 500 mètres de marche de l’école.»

Parmi les 210 écoles participantes au Québec, notons l’engagement des écoles du Mai à Boisbriand, de Fontainebleau à Blainville, du Bois-Joli et de l’Harmonie-Jeunesse à Sainte-Anne-des-Plaines, St-Jude à Deux-Montagnes, et Clair Matin à Saint-Eustache. «Nous encourageons les autres écoles à développer le projet», ajoute Mme Lacasse-Fortier.

Dans cette foulée de sensibilisation, les municipalités n’ont pas été mises en reste puisqu’un guide préparé à leur intention leur a été suggéré. Ce manuel technique promeut l’aménagement en fonction des cyclistes et des piétons dans l’éventualité de voir naître des milieux de vie favorables aux enfants.

Si le succès repose sur la mobilisation et surtout l’action des partenaires engagés, Marlène Hutchinson, chargée de projet chez Vélo Québec, suggère que les volets scolaire, municipal, éducationnel et communautaire auront aussi à promouvoir les atouts et bienfaits sur l’environnement.

Quant à l’impact sur la santé maintenant, il revient au directeur général de la CSSMI, Jean-François Lachance, cette conclusion: «Nous savons et il a été prouvé que l’exercice physique a un impact direct sur la santé et la concentration en classe.»