«Il y a quelques temps, j’ai découvert un enregistrement de Sir Alec Guinness qui faisait la lecture de ces poèmes», raconte-t-elle, au bout du fil. Un spectacle de danse en est né, où la poésie et la danse s’unissent et où les mouvements de Dunn embrassent l’imaginaire et l’abstraction des pièces d’Eliot. «Je fais ressortir la musicalité de la poésie à travers mes mouvements. Je créé aussi des images qui illuminent la danse», ajoute-t-elle.
Première francophone à Sainte-Thérèse
En marche depuis quelques temps déjà, le spectacle de Deborah Dunn sera, pour la toute première fois, présenté en français, le 6 mars prochain, au Théâtre Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse. «Dans la version française, c’est le comédien Jean Maheu qui prête sa voix aux poèmes de T.S. Eliot. Le travail qu’il a fait est très beau», avance Mme Dunn.
Seule sur scène, Deborah Dunn accordera ses pas au rythme de la voix de Maheu, une voix très présente tout au long du spectacle et qui l’accompagnera jusque dans ses changements de costumes.
La soirée comprend quatre solos, nommément Burnt Norton, East Coker, The Dry Salvages et Little Gidding. Chaque poème se révèle une réflexion sur la nature même du temps et de son influence sur la condition humaine.
D’autres représentations en français suivront, notamment à L’Assomption, au printemps prochain. Pour réservez vos billets, composez le 450-434-4006 ou tapez le [www.theatrelg.com].