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Pour une dernière fois, Clémence DesRochers

Pour une dernière fois, Clémence DesRochers

Publié le 17/04/2014

La nouvelle est tombée. Clémence DesRochers amorcera ces jours‑ci une série de ce qui sera vraisemblablement, son dernier spectacle. Son énième dernier spectacle.

«C’est le meilleur spectacle de ma vie», souffle‑t‑elle au bout du fil. Aussi fébrile qu’une débutante, la dame explique qu’elle avait ce goût, encore très fort, de monter sur scène, de se retrouver parmi son public, de faire rire et pleurer. «Je suis toujours en vie. Mais comme j’ai aussi 80 ans, après ce sera… out!» lance‑t‑elle en riant.

Simplement intitulé: Encore elle!, ce spectacle, Clémence le voulait à l’image de sa propre vie, tout en mots, en paroles et en musique. «J’ai tellement envie de chanter, de dire et de parler… Ce que j’aime tellement faire depuis 50 ans, et pour une dernière fois», ajoute‑t‑elle.

Marie Michèle Desrosiers

Pour ce dernier rendez-vous, Clémence a invité son amie Marie Michèle Desrosiers, la plus belle voix du Québec, selon elle: «Je suis amoureuse de sa voix.»

Ensemble, les deux femmes parleront de la vie, de leur mère, et du père de Clémence, Alfred DesRochers, si important pour elle. Et elles chanteront. «Marie Michèle et moi, on est à la recherche de la beauté. On veut de belles harmonies», indique‑t‑elle.

Un spectacle de Clémence, c’est chaque fois une rencontre unique avec une artiste au talent immense. Ses chansons, son humour, sa poésie nous touchent à l’âme et au cœur. En pleine répétition, Clémence ne poursuit qu’un objectif: celui de toucher son public et de l’émouvoir. «J’ai tellement le trac et je ne veux pas décevoir», décline‑t‑elle. Comment le pourrait‑elle?

Également accompagnée de son fidèle complice et musicien Steve Normandin (celui aussi qui assurera, en cas de blancs de mémoire), de l’altiste Jean René et du contrebassiste Roger Coderre, Clémence promet une soirée faite de rires, de sourires et d’émotions, parsemée d’improvisation, d’un brin de folie, d’un peu de violoncelle et bien sûr, de quelques monologues, comme La jaquette en papier et La danseuse espagnole. «Je me suis d’ailleurs acheté des souliers de danseuse», dévoile‑t‑elle fièrement.

Autrement, cet ultime rendez-vous sera fait de poésie, de rimes et de mélodies. «Tout sera très doux. Un genre de “Donnez au suivant”», dit‑elle.

Grande amoureuse de la campagne et de sa région natale, les Cantons-de-l’Est, Clémence a transposé sur scène les beautés de la nature, alors qu’une immense toile peinte par un artiste sera apposée sur le mur du fond et sur les côtés de la scène. «Ça ressemblera à du Monet, avec des couleurs qui rappelleront celles de la forêt», termine‑t‑elle.

Six spectacles, dont celui à la salle Pierre-Legault, à Rosemère, figurent au calendrier de Clémence ce printemps. Après une pause estivale («L’été, c’est intouchable»), elle reprendra le fil de sa tournée tout le mois d’octobre.

Billetterie: [www.odyscene.com].