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Pierre-Benoît Livernois, Patriote régional de l’année

(Photo Yves Déry)

Pierre-Benoît Livernois, Patriote régional de l’année

Publié le 11/12/2009

Quelque 50 patriotes ont assisté à la remise du titre de Patriote régional de l’année par la section Jean-Olivier-Chénier de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM).

C’est la vice-présidente de la section, Denise Roy, qui a dévoilé le nom du récipiendaire: Pierre-Benoît Livernois, le samedi 5 décembre dernier, à la Maison du citoyen de Saint-Eustache.

Pierre-Benoît Livernois a effectué ses études primaires au collège Sacré-Cœur de Saint-Eustache avant d’entreprendre des études à l’Institut de technologie de Montréal. Au cours des dernières années, l’entrepreneur a présidé pendant 10 ans la SSJB à Laval et a occupé le poste de commissaire à la Commission scolaire de Saint-Eustache et de Blainville–Deux-Montagnes.

Il a coprésidé le comité Papineau-Leblanc qui a permis d’empêcher la Commission de toponymie du Québec de rebaptiser le pont Papineau-Leblanc, qui relie Laval et Montréal sur l’autoroute 19.

Au début des années 1970, il a également participé au mouvement pour la commémoration annuelle des patriotes de Saint-Eustache.

Une sculpture du profil de Jean-Olivier-Chénier, réalisée par Denis Blais, lui a été remise. «Je remercie ma conjointe, mes enfants et petits-enfants, ainsi que tous les gens pour l’hommage qui m’est rendu aujourd’hui. C’est un honneur de faire partie de ceux qui se sont portés à la défense des intérêts du Québec», a-t-il déclaré.

Patriote national de l’année

La soirée, agrémentée par les musiciens du groupe Cœur d’émeraude: les guitaristes Patrick Simard, Daniel Doucet, le pianiste Patrick Lord et le saxophoniste Dave Marcheterre, a également permis au président de la SSJBM, Mario Beaulieu, de rappeler que l’organisme avait décerné le titre de Patriote national de l’année à l’écrivaine Hélène Pedneault.

Remettant le titre posthume, Mario Beaulieu a décrit Mme Pedneault comme «une combattante du pays réel, de son territoire, de ses habitants, de ces femmes qui demandaient du pain et des roses».

Une façon de «reconnaître le legs inestimable qu’elle nous laisse», elle qui a participé au manifeste de la Marche des femmes en 1995 et qui a écrit des chroniques délinquantes du magazine La vie en rose, la pièce de théâtre La Déposition, une biographie de Clémence DesRochers.

M. Beaulieu a souligné son combat pour «l’universalité de la vie» en prenant sous son aile la cause de l’eau. Cofondatrice de la Coalition Eau Secours au sein de laquelle elle a pris la défense «de cette eau de tous les peuples», elle s’est également battue pour la langue et l’indépendance.

Le président de la section Ludger-Duvernay de la SSJB, Yves Saint-Denis, a annoncé qu’un évènement de reconnaissance de Louis Riel et de la nation métisse canadienne-française se tiendra le lundi 11 octobre 2010 pour souligner notamment le 125e anniversaire de la mort de Louis Riel. «Diverses manifestations commémoratives se préparent en particulier au Manitoba, en Saskatchewan et ici, au pays de Québec», indique-t-il.

Le comité 125e Riel, mis sur pied par la section, entend tenir, entre autres, un forum populaire et des expositions. Pour l’aider dans sa tâche, le comité a fait appel à Ismène Toussaint, une écrivaine spécialiste de Louis Riel.

La section Jean-Olivier-Chénier a promis de prendre part à l’évènement à leurs côtés.