Atteint de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, ce qui lui cause une faiblesse au niveau des chevilles, il a opté pour la natation quand sa mère lui a parlé qu’il devait faire du sport. Un choix qu’il n’est pas prêt de regretter.
Aux Jeux du Québec, le Blainvillois a tout simplement survolé la piscine, améliorant ses marques personnelles de 10 secondes au 50m dos et de 11 secondes au 100m libre.
Il a mis la main sur deux médailles de bronze, soit au 50m dos et 50m libre, mais a décroché l’or au 100m libre. «Je venais ici pour vivre une nouvelle expérience et surtout pour améliorer mes temps», a indiqué l’athlète de 14 ans.
Pour mettre la main sur une médaille en paranatation, il ne fallait pas seulement finir dans les trois premiers de la finale A, parce que comme les jeunes n’avaient pas tous le même handicap, c’est une pondération qui permettait de faire le classement.
Selon le handicap du nageur, un système de points a été établi en corrélation avec le temps réalisé dans la piscine. C’est ce pointage qui classe les athlètes pour les médailles.
«C’est une façon de nous surpasser à chaque fois parce qu’on ne peut pas se fier à la position dans la piscine pour savoir notre rang, a expliqué le principal intéressé. Je suis un peu surpris de ma performance au dos et content d’avoir améliorer tous mes temps.»