Déjà, les autorités locales font un triste bilan de la situation. On ne s’entend pas sur le nombre exact de morts. L’Association des alpinistes du Népal parle de neuf victimes alors que l’agence Reuters estime plutôt à 11 le nombre de personnes décédées. Une chose demeure certaine, 13 personnes ont été retrouvées vivantes, mais cinq alpinistes manquent toujours à l’appel des secouristes. Parmi eux, se trouvaient des membres de l’équipe du Dr Ouimet.
Le Syndicat national de guides en haute montagne (SNGM) a laissé savoir plus tôt qu’il reste peu de chances qu’on retrouve le Dr Ouimet à ce stade-ci des recherches qui ont été reprises lundi matin (selon les heures du Népal) puis arrêtées à nouveau, quelques heures plus tard, toujours sans résultat.
«Les recherches ont été arrêtées pour aujourd’hui et elles pourraient l’être définitivement, selon des informations remontées du camp de base par les guides, car on considère qu’il n’y a plus d’espoir de retrouver les disparus», a annoncé le vice-président du SNGM Christian Trommsdorff, à l’occasion d’un point de presse à Chamonix.
Le SNGM n’écarte pas l’hypothèse que le Dr Ouimet et ses compagnons puissent être tombés dans une crevasse, ce qui compliquerait énormément les recherches.
Il faut dire que cette avalanche est l’une des plus meurtrières à être survenue au cours des dernières années. En début de journée, l’un des survivants a déclaré à la presse française avoir entendu un immense sérac se détacher du flanc de la montagne, provoquant de ce fait l’avalanche. Les alpinistes étaient alors en plein sommeil dans leur tente, au troisième camp de base.
Alpiniste d’expérience, le Dr Ouimet en était à sa neuvième expédition. Il avait entrepris celle-ci dans le but d’amasser 25 000 $ pour la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, l’établissement où il travaille depuis 1998.