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Pauline Marois sera la première femme premier ministre du Québec

(Photo Michel Chartrand)

Pauline Marois sera la première femme premier ministre du Québec

Publié le 25/01/2011

C’est avec verve et mordant que le député de Blainville, Daniel Ratthé a dressé son bilan de fin de session parlementaire.

«Je ne vous apprendrai rien en vous disant que ce sont évidemment les scandales, la corruption et surtout le refus systématique du gouvernement libéral de tenir une enquête publique qui ont marqué cette session parlementaire. À l’Assemblée nationale, nous assistons au triste spectacle d’un premier ministre qui s’entête à ne pas faire enfin la lumière sur toutes ces allégations. Ce refus de M. Charest mine notre démocratie et nos institutions», a-t-il débuté.

Pour conséquence directe, le député pointe un taux de cynisme jamais atteint auparavant au sein de la population. «Même le chef de l’escouade Marteau a admis lui-même qu’une enquête publique ne nuirait pas aux actions de la Sûreté du Québec. Sans compter la pétition qui circule sur le site de notre Assemblée nationale et qui demande au premier ministre de quitter ses fonctions. Il n’y a pas de quoi se réjouir, mais elle avoisine maintenant les 247 000 noms», a-t-il pointé.

Porte-parole en matière d’affaires municipales depuis le mois d’août dernier et lui-même ancien conseiller municipal, M. Ratthé soutient que même si la majorité des élus municipaux travaillent pour les citoyens et non pour servir leurs intérêts personnels, quand une petite poignée profite du système, ce sont tous les politiciens qui passent dans le tordeur. «À l’Assemblée nationale, nous ne faisons pas exception. Les Québécois sont tellement écœurés qu’ils mettent tous les élus dans le même panier», a-t-il lancé.

C’est d’ailleurs dans une volonté d’assainissement que le projet de loi 109 sur l’éthique et la déontologie en matière municipale a été adopté. Or, malgré plusieurs amendements apportés en cours de route, le projet de loi ne semble toujours pas faire l’unanimité. «Nous, de l’opposition officielle, voulions par-dessus tout dépolitiser le processus de traitement des plaintes. J’aurais également voulu voir inscrire dans la loi un article implicite qui interdit toute mesure discriminatoire à l’endroit des employés qui feront des plaintes de bonne foi. De plus, cette nouvelle loi ne fait pas de distinction entre une vérification et les différents types d’enquêtes possibles», a-t-il expliqué.

Dans un autre ordre d’idées, le député a tenu à souligner combien, selon lui, Pauline Marois s’était révélée efficace en Chambre et qu’il est désormais clair qu’elle sera la première femme premier ministre du Québec. «Et je serai fier de servir le Québec à ses côtés», a-t-il proclamé.

Carte électorale

Par ailleurs, M. Ratthé est revenu sur le dossier des changements de la carte électorale, alors que, comme on le sait, le Directeur général des élections (DGE) souhaite retirer la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines de la circonscription de Blainville pour la glisser dans Masson, dans Lanaudière. Le député a d’ailleurs déposé un mémoire en commission parlementaire pour plaider le statu quo et pour garder la ville à l’intérieur de sa circonscription. Les travaux de redéfinition de la carte électorale sont suspendus jusqu’au 30 juin 2011. «Je peux assurer les citoyens anneplainois que je ne les abandonnerai pas», a tenu à ajouter M. Ratthé.

Enfin, M. Ratthé a réitéré son soutien au maire de Bois-des-Filion, Paul Larocque, dans le dossier du parachèvement de l’autoroute 19.

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«Je ne vous apprendrai rien en vous disant que ce sont évidemment les scandales, la corruption et surtout le refus systématique du gouvernement libéral de tenir une enquête publique qui ont marqué cette session parlementaire. À l’Assemblée nationale, nous assistons au triste spectacle d’un premier ministre qui s’entête à ne pas faire enfin la lumière sur toutes ces allégations. Ce refus de M. Charest mine notre démocratie et nos institutions», a-t-il débuté.

Pour conséquence directe, le député pointe un taux de cynisme jamais atteint auparavant au sein de la population. «Même le chef de l’escouade Marteau a admis lui-même qu’une enquête publique ne nuirait pas aux actions de la Sûreté du Québec. Sans compter la pétition qui circule sur le site de notre Assemblée nationale et qui demande au premier ministre de quitter ses fonctions. Il n’y a pas de quoi se réjouir, mais elle avoisine maintenant les 247 000 noms», a-t-il pointé.

Porte-parole en matière d’affaires municipales depuis le mois d’août dernier et lui-même ancien conseiller municipal, M. Ratthé soutient que même si la majorité des élus municipaux travaillent pour les citoyens et non pour servir leurs intérêts personnels, quand une petite poignée profite du système, ce sont tous les politiciens qui passent dans le tordeur. «À l’Assemblée nationale, nous ne faisons pas exception. Les Québécois sont tellement écœurés qu’ils mettent tous les élus dans le même panier», a-t-il lancé.

C’est d’ailleurs dans une volonté d’assainissement que le projet de loi 109 sur l’éthique et la déontologie en matière municipale a été adopté. Or, malgré plusieurs amendements apportés en cours de route, le projet de loi ne semble toujours pas faire l’unanimité. «Nous, de l’opposition officielle, voulions par-dessus tout dépolitiser le processus de traitement des plaintes. J’aurais également voulu voir inscrire dans la loi un article implicite qui interdit toute mesure discriminatoire à l’endroit des employés qui feront des plaintes de bonne foi. De plus, cette nouvelle loi ne fait pas de distinction entre une vérification et les différents types d’enquêtes possibles», a-t-il expliqué.

Dans un autre ordre d’idées, le député a tenu à souligner combien, selon lui, Pauline Marois s’était révélée efficace en Chambre et qu’il est désormais clair qu’elle sera la première femme premier ministre du Québec. «Et je serai fier de servir le Québec à ses côtés», a-t-il proclamé.

Carte électorale

Par ailleurs, M. Ratthé est revenu sur le dossier des changements de la carte électorale, alors que, comme on le sait, le Directeur général des élections (DGE) souhaite retirer la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines de la circonscription de Blainville pour la glisser dans Masson, dans Lanaudière. Le député a d’ailleurs déposé un mémoire en commission parlementaire pour plaider le statu quo et pour garder la ville à l’intérieur de sa circonscription. Les travaux de redéfinition de la carte électorale sont suspendus jusqu’au 30 juin 2011. «Je peux assurer les citoyens anneplainois que je ne les abandonnerai pas», a tenu à ajouter M. Ratthé.

Enfin, M. Ratthé a réitéré son soutien au maire de Bois-des-Filion, Paul Larocque, dans le dossier du parachèvement de l’autoroute 19.