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Parrainage civique: Johanne et Chloé, la belle histoire

Chloé et Johanne

Parrainage civique: Johanne et Chloé, la belle histoire

Publié le 24/09/2013

Tout le monde aime les belles histoires. Et pour en témoigner, en voici une particulièrement jolie avec une finalité toute simple, où l’altruisme est maître et la charité, son élève.

Place à la rencontre d’une jeune fille prénommée Chloé, 21 ans, à l’imaginaire fort rafraîchissant, et de Johanne Laurence, une citoyenne répondant au vocable de marraine.

Johanne

Pour débuter le récit et se situer dans le temps, voyons le témoignage de Johanne, une femme d’affaires de la région qui décrétait, il y a presque un an de cela, que le moment était venu pour elle d’offrir son temps pour un organisme connu de la région, le Parrainage civique des Basses-Laurentides.

Mais qui dit temps, dit surtout amitié, puisque au Parrainage civique, le concept est avant tout une relation amicale où l’on prône le support, l’accompagnement, l’intégration sociale, l’écoute, et les conseils envers les personnes vivant avec une déficience intellectuelle.

«Un ami à moi, sur sa page Facebook, était à la recherche de bénévoles. Ce n’était pas encore très clair pour moi à quel niveau je voulais m’impliquer. Mes filles étaient arrivées à l’adolescence, j’avais désormais un peu plus de temps pour m’engager», raconte Johanne.

Johanne répond alors par l’affirmative à l’annonce. Pour elle, s’ensuit une kyrielle de démarches, toutes obligatoires, telles qu’entrevue, vérification judiciaire, intérêts divers, etc., car n’entre pas qui veut dans le parrainage civique.

Chloé

Entre-temps, Chloé, 21 ans, qui vit avec un handicap intellectuel, appelle au parrainage civique dans l’espoir d’être marrainée par une femme qui accepterait de partager quelques moments de sa vie. Pour Chloé, ce sont ses intérêts personnels que l’on veut connaître, le tout à des fins d’association entre des femmes aux mêmes affinités.

La chance frappe des deux côtés puisque les profils des deux protagonistes semblent concorder. L’organisme n’hésite pas et présente les deux femmes l’une à l’autre. «J’aime le côté pétillant de Chloé, explique Johanne. Elle est flexible, ouverte.»

Même son de cloche pour Chloé, qui partage ses goûts en matière de cinéma et de cuisine avec Johanne. À l’aise avec tout le monde, la jeune fille n’hésite d’ailleurs pas à confier ses rêves, ses espoirs, comme jouer au ballon-chasseur, par exemple, ou encore chausser des patins à glace sans tomber.

La présence de Chloé dans la vie de Johanne a un écho dans la famille. Conviée à partager des repas chez sa marraine, la jeune fille a fait connaissance avec les deux adolescentes et connaît bien le conjoint de Johanne, puisque certaines sorties se terminent par un repas familial.

«Notre prochaine activité sera d’ailleurs de concocter un repas ensemble, n’est-ce pas Chloé? Nous allons faire nos commissions, puis cuisiner ensemble», annonce Johanne à une Chloé visiblement enchantée.

Travail

Quelques heures par semaine sont allouées au travail pour Chloé qui oeuvre à l’organisme Histoire de jouets. Consciente des qualités de sa filleule, Johanne lui a proposé récemment de venir travailler dans son entreprise, une demi journée par semaine.

«Chloé a déjà rencontré les employés. Elle pourra préparer certaines commandes», de dire la marraine. Et Chloé d’approuver sans réserve les paroles de Johanne. «Chloé est une fille attachante qui a beaucoup d’empathie», conclut la marraine.