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Parachèvement de l’autoroute 19: la Coalition en mode offensif

Quelques visages de la Coalition: la mairesse de Rosemère

Parachèvement de l’autoroute 19: la Coalition en mode offensif

Publié le 15/02/2013

La Coalition pour le parachèvement de l’autoroute 19 avec voies réservées au transport collectif vient de recourir à nouvel outil afin de prouver que la population de certaines municipalités de la Rive-Nord était affectée par les bouchons monstres de l’autoroute 19.

Pour ce faire, elle a mandaté la firme Léger Marketing pour un sondage d’opinion publique sur des questions liées au parachèvement de l’autoroute 19. «Pour les élus municipaux, les résultats ne sont pas une surprise, a commenté le maire de Bois-des-Filion et préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville, Paul Larocque. Nous voulons aider le gouvernement à comprendre ce que la population attend de lui.»

Cette attente populaire que la Coalition peut désormais traduire au moyen de chiffres plutôt révélateurs ne sera que le début d’une série de moyens qu’elle entend mettre de l’avant au cours des prochaines semaines.

Mobilisation importante

La Coalition, qui assure former «un bloc Nord avec les gens de Laval», n’entend pas laisser le gouvernement actuel reporter jusqu’en 2020 le parachèvement de cette artère problématique, pour ne pas dire dangereuse en raison de la difficulté qu’ont les véhicules d’urgence à y circuler pendant les heures de pointe. Et c’est sans compter les pertes financières engendrées par les nombreux retards, le temps perdu, etc.

«60 000 véhicules y circulent chaque jour. C’est l’équivalent de l’autoroute Bonaventure, de déclarer le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille. Ce que nous voulons, c’est notre dû sur un projet qui fait consensus. Cet échéancier de 2020 est inacceptable.»

Des villes affectées

Que ce soit la Ville de Sainte-Thérèse, qui déplore le retard de livraison, surtout en prévision des 700 000 nouveaux ménages que l’on devrait voir arriver sur les couronnes nord et sud d’ici 2030, ou la Ville de Lorraine qui en appelle à la cause environnementale, de nombreuses voix se sont élevées contre le gouvernement. «Qui nous dit que le projet ne risque pas d’être à nouveau repoussé?» de questionner le maire de Lorraine, Ramez Ayoub.

Transport collectif

Soulignons que le sondage a également confirmé un intérêt marqué pour le transport commun. «Avec 40 % de gens prêts à prendre le transport collectif, qu’est-ce qu’on attend pour le faire? Toutes les villes se sont mobilisées pour ce projet d’envergure», argue le préfet de la MRC.

«Plusieurs personnes ne savent pas qu’elles pourraient aimer le transport collectif. Il y a donc une possibilité exponentielle là-dessus», d’ajouter le maire de Terrebonne, M. Robitaille.

Une affaire à suivre.