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Osiris Rosemère: la pivoine trône dans les Jardins Hamilton

Serge Fafard

Osiris Rosemère: la pivoine trône dans les Jardins Hamilton

Publié le 27/09/2013

La Ville de Rosemère a officiellement mis en terre la toute première pivoine Osiris Rosemère créée pour souligner la collaboration de la municipalité avec la Société québécoise de la pivoine, lors de la tenue, en juin dernier, du Festival de la pivoine, à Rosemère.

Le cultivar qui a été préparé par l’hybrideur Serge Fafard a été planté dans les jardins de la maison Hamilton, venant ainsi compléter les collections de pivoines déjà en place et celles à venir. En effet, on y retrouve les 60 pivoines de la collection Desjardins et la dizaine de plants de la collection municipale, auxquelles s’ajouteront 30 plants qui seront offerts par la Société québécoise de la pivoine.

«On voulait créer une grande niche pour faire la promotion de la pivoine et vous êtes déjà une référence», s’est exprimé le président sortant de la Société, Martinus Mooijekind, lors de la plantation.

«Nous avons été séduits par le Festival et l’été prochain, une centaine de pivoines seront en floraison dans les Jardins pour le bonheur des amateurs», s’est exprimée la mairesse, Madeleine Leduc.

Osiris Rosemère trône désormais au cœur des jardins de la maison Hamilton, avec une plaque pour l’identifier. Elle offrira une double fleur d’un rose pâle pour la prochaine belle saison. M. Fafard a choisi parmi les meilleurs sujets de ses 12 000 pivoines en champs, précise-t-on.

Il existe deux autres plants du cultivar qui a été mis en terre et ils sont conservés en lieu sûr par M. Fafard. Ils ont pour but d’assurer le remplacement du plant actuel, s’il lui arrive quelque chose, et de permettre la commercialisation de l’Osiris Rosemère,en laboratoire ou de façon naturelle.

M. Mooijekin rappelle qu’avec les pivoines, il faut être patient. En effet, il faut 25 ans pour que la fleur se reproduise en une centaine de plants. La deuxième option est la reproduction in vitro, qui permet une commercialisation plus rapide, dans un laboratoire situé au Mexique. Moins dispendieuses à l’achat, les pivoines ainsi reproduites ont une floraison au bout de quatre à cinq ans.

Si Rosemère a eu le privilège de tenir le Festival de la pivoine en 2013, il s’agissait probablement de son unique chance puisque 19 municipalités ont fait la demande pour les prochaines éditions. Toutefois, Martinus Mooijekind a proposé que la Ville organise elle-même des activités en lien avec des thématiques sur la pivoine, afin de continuer à promouvoir cette fleur.

L’occasion a été saisie pour remercier le président de la Société québécoise de la pivoine, Serge Fafard et Monique Kurentjes, l’employée municipale qui a vendu le projet du Festival, à la Ville, et qui a été au cœur du projet, en plus des nombreux bénévoles qui ont planté les différentes plantes dans les jardins de la maison Hamilton pendant l’été.

La nouvelle présidente de la Société québécoise de la pivoine également présente et Lucie Pépin a invité la population pour le prochain Festival de la pivoine à Kingsey Falls, là où sont installés les nouveaux locaux de la Société. «Apportez vos pivoines!», a-t-elle lancé.