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Option nationale: une autre vocation pour l’éducation

Alain Marginean, candidat d’Option nationale dans Groulx.

Option nationale: une autre vocation pour l’éducation

Publié le 21/08/2012

Le candidat pour Option nationale dans Groulx, Alain Marginean, a profité de sa 4e rencontre avec les médias en abordant le thème de l’éducation et de ses composantes, c’est-à-dire les études académiques, la formation professionnelle, et le perfectionnement.

De prime abord, ce dernier s’est dit «content d’observer le retour en classe des étudiants qui ont exercé leur droit de vote de manière sereine», avant de revenir sur les incidents qui se sont déroulés le printemps dernier au collège Lionel-Groulx. «Ces événements ont marqué la population, mais également les jeunes», rappelle-t-il.

Soulignant qu’en pédagogie, il existe un principe de base voulant que l’on ne crie pas à un enfant d’arrêter de crier, M. Marginean a insisté sur le fait que «nos établissements sont aussi des lieux d’apprentissage de la démocratie et d’une participation citoyenne active», sous-entendant ainsi le principe de l’exemple. Pour cela, un nettoyage ou plutôt une responsabilité pédagogique s’impose, estime le candidat. En tête de liste: la gratuité scolaire. «Nous en avons les moyens», affirme-t-il.

Petit bémol toutefois, car qui dit gratuité ne dit pas «bar ouvert», ajoute M. Marginean. Si l’on vise avant tout le retour de la diplomation des étudiants, il faut s’assurer que les moyens employés seront les bons. «Visons la rigueur et évitons le laxisme. Assurons-nous que les étudiants qui choisissent un domaine d’étude particulier soient capables de le terminer en obtenant leur diplôme», suggère-t-il.

Réitérant le droit à l’éducation peu importe la condition d’un étudiant, le candidat en lice pointe aussi le régime pédagogique qu’il faudrait revoir.

Autres

Option nationale vise également un système de stages et de placement pour les programmes techniques collégiaux et d’études professionnelles, le financement des réseaux d’éducation francophone et anglophone, l’instruction obligatoire qui passera de 16 à 18 ans (ou l’obtention d’un premier diplôme professionnel), l’instauration d’un cours obligatoire d’histoire au collégial, l’apprentissage d’une deuxième langue internationale au secondaire, l’introduction au fonctionnement du système de justice et des autres instances sociales et économiques, la mise en place d’un système de formation et de perfectionnement, la création d’une éthique professionnelle, des périodes d’éducation physique et à la santé dès la maternelle, l’augmentation des budgets alloués à l’alphabétisation, ainsi que l’allégement des structures administratives, dont entre autres, la restructuration des commissions scolaires, des agences de la santé et des conférences régionales des élus.