Pour ce faire, elle a vaincu au premier tour la Roumaine Andrea Chitu par waza-ari. Cette dernière avait eu raison de Melançon, l’année dernière.
«Ça démontre bien ma progression, a-t-elle lancé. J’ai pu disposer d’une judoka qui m’a déjà battue. Même si nous n’étions que 10 filles dans la catégorie des 57 kg, le niveau était quand même assez relevé.»
C’est surtout le cas dans la portion de l’athlète de Blainville. Après cette victoire, elle affrontait en demi-finale la Française Sarah Leko. «Il y a plusieurs bonnes athlètes en France, donc il faut toujours se méfier, a-t-elle indiqué. Elle est une judoka très explosive qui commence ses combats en force.»
Même si elle connaissait bien son adversaire, l’étudiante en enseignement de l’éducation physique à l’UQAM s’en voulait de s’être laissé surprendre au début du combat.
«Elle a réussi un ippon dans les dix premières secondes, a-t-elle timidement mentionné. C’est décevant parce que j’espérais me battre pour la médaille d’or, mais je suis contente de revenir du Liban avec une médaille.»
Son duel pour l’obtention de la médaille de bronze aura été une formalité contre une athlète de l’Afrique centrale.
Cinquième en Grande-Bretagne
Deux semaines auparavant, elle avait offert une belle performance, en prenant le cinquième rang de la Coupe du monde de Birmingham.
Elle sera de retour sur le tatami le week-end prochain, avec la présentation du Rendez-vous Canada, au centre Pierre-Charbonneau.
De plus, elle est de retour sur les bancs d’école et elle entreprendra son premier stage en milieu scolaire à la mi-novembre, à l’école Les Jeunes Découvreurs de Boucherville.