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Marlene Cordato: rectifications sur l’état des finances

Marlene Cordato

Marlene Cordato: rectifications sur l’état des finances

Publié le 25/10/2013

Attaquée par ses opposants, la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, qui est aussi chef du Ralliement des citoyens de Boisbriand, entend bien se défendre.

Ainsi, contrairement à ce que les candidats Frégeau, Labelle, Drapeau et Lavallée prétendent, Boisbriand se trouve dans une très bonne posture financière, a‑t‑elle indiqué par voie de communiqué, jeudi après‑midi.

La mairesse Cordato explique l’endettement actuel par les frais encourus par les projets de l’échangeur 640‑A15 et l’usine d’épuration, lesquels représentent le tiers de la dette, précise‑t‑elle. «Entre 2005 et 2009, lorsque Sylvie St‑Jean était au pouvoir, la dette de Boisbriand a plus que doublé. Depuis 2009, au contraire, nous l’avons abaissée de près de 3 M$, tout en augmentant le niveau de services aux citoyens. Nos opposants sont de mauvaise foi lorsqu’ils prétendent que mon administration ne gère pas efficacement la municipalité», précise Mme Cordato.

Marlene Cordato affirme qu’elle et les conseillers de son équipe ont été abasourdis de voir les candidats Gilles Sauriol, Lyne Levert et Mario Lavallée s’attribuer les réalisations des quatre dernières années. «Ils ont voté systématiquement contre chaque projet d’investissement et d’immobilisation et ils nous ont mis des bâtons dans les roues dès qu’ils le pouvaient. Et aujourd’hui, ils essaient de s’attribuer le mérite de nos réalisations? C’est malhonnête de leur part», ajoute‑t‑elle.

«Nos opposants croient qu’en énonçant des mensonges, ils pourront gagner leur place au conseil. Mais les citoyens ne sont pas dupes. De notre côté, nous préférons leur présenter notre vision pour l’avenir de Boisbriand, la façon dont nous voulons travailler pour continuer à améliorer leur qualité de vie», termine Mme Cordato.

Cette dernière tient à rappeler que c’est elle qui a fourni les premières preuves de corruption en enregistrant les demandes illégales de Lino Zambito et de Sylvie St‑Jean. Ses dénonciations sont d’ailleurs à l’origine du scandale qui secoue actuellement le milieu municipal et celui de la construction.