Mise au fait via les réseaux sociaux qu’une telle marche se préparait, la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville a aussitôt déployé ses effectifs, avec pour résultat une présence policière très marquée. Mentionnons que la marche s’est mise en branle vers 18 h 40, mardi dernier, pour se terminer, à 19 h 50, au collège Lionel-Groulx.
Une marche sous haute surveillance
«Quand on apprend qu’une manifestation se prépare, il faut se poser les questions suivantes: est-ce que les gens sont hostiles ou non? Combien seront-ils? Quel est l’âge des manifestants et dans quel but manifestent-ils?» explique le sergent Martin Charron.
Or, dans ce cas-ci, bien peu d’informations au préalable avaient été relayées aux policiers, pas même le trajet, sans compter qu’une invitation lancée par le biais des réseaux sociaux, comme dans ce cas-ci, peut rapidement prendre toutes sortes de directions. «Tout ce qu’on avait comme information, c’est qu’une marche familiale était organisée en partance du cégep, mardi dernier, à 18 h», indique-t-il.
Partant de là, les effectifs policiers ont été déployés. «La base d’un service de sécurité professionnel est de toujours se fier aux chiffres avancés les plus importants. Dans ce cas-ci, on avait estimé qu’entre 50 et 300 manifestants prendraient part à la marche. On a agi en conséquence», soutient M. Charron.
C’est donc sous haute surveillance policière que les manifestants ont quitté le cégep, contre toute attente, en direction du boulevard du Curé-Labelle. «À 18 h 45, les marcheurs avaient pris le boulevard du Curé-Labelle dans sa totalité. Heureusement qu’on avait le personnel suffisant pour assurer la sécurité de tout ce monde», a fait valoir M. Charron. Le retour au cégep, par les rues du Village, s’est finalement effectué sans qu’aucun incident ne survienne.