Parmi ses principales préoccupations et les enjeux de cette campagne, on retrouve une saine gestion des dépenses, la sécurité, la communication, la transparence, mais surtout et avant tout être près et à l&#8217;écoute des citoyens et citoyennes. «Pendant quatre ans, les conseillers de l’opposition ont été mis de côté pour chacune des décisions à la Ville. Ça fait preuve d’un gros manque de transparence de l’équipe Cordato. Nous devons retrouver un conseil qui travaille ensemble pour le bien des citoyens de Boisbriand. Avec Sylvain Labelle, les chicanes, c’est fini», exprime le candidat par voie de communiqué.
M. Labelle veut réaliser plusieurs dossiers: la mise en place d’une résidence pour personnes âgées réservée exclusivement aux citoyens de Boisbriand, l’agrandissement de la bibliothèque, la mise sur pied d’une salle de spectacles et la construction d&#8217;une gare pour le train de banlieue.
Sylvain Labelle a indiqué pourquoi il souhaite se présenter comme candidat indépendant: «Il y a toujours eu des équipes à Boisbriand. Des lignes de parti extrêmement strictes, vous voyez ce que ça a fait? Il faudra que le 4 novembre, le conseil soit composé d’indépendants et d’indépendantes si nous souhaitons rétablir la confiance et la démocratie à Boisbriand. Le conseil pourra alors recommencer à travailler en équipe.»
Se présentant comme un homme de caractère, fasciné par la politique depuis son très jeune âge, il estime avoir la capacité de relever plusieurs défis en même temps et de mener de front plusieurs dossiers. Résideant de Boisbriand depuis 43 ans, marié et père de 3 adolescents, il occupe depuis 12 ans un poste d&#8217;acheteur &#8211; planificateur dans le domaine de l&#8217;alimentation. Il est membre du conseil d&#8217;administration du CCMRC 300 de Boisbriand (cadets de la marine) et a occupé les postes de pompier et lieutenant au service des incendies de la ville de Boisbriand pendant plus de 26 ans.
M. Labelle invite les citoyens à visiter sa page Facebook au [Sylvain Labelle 2013] et invite toute personne qui a des questions à lui téléphoner au 514-713-9203.

Mairie de Boisbriand: un nouveau prétendant

Devant militants et supporteurs, M. Perreault, chef du parti le Vrai Blainville, s’est montré confiant que la population lui confiera un troisième mandat, au poste de maire cette fois, après deux mandats consécutifs à titre de conseiller municipal du quartier d’Alençon.
«Nous avons fait nos preuves depuis 2005. Les gens savent ce que nous pouvons donner à Blainville et à l’ensemble de la population en termes de services et de qualité de vie. Les Blainvillois savent que le Vrai Blainville peut leur en donner encore plus pour faire de Blainville une ville encore plus verte et durable, encore plus culturelle, encore plus sportive, encore plus sécuritaire, encore plus accessible et encore plus belle», a-t-il déclaré.
Le discours de M. Perreault succédait à celui, bien senti, du maire sortant, François Cantin, quant au travail accompli au cours des huit dernières années, notamment en matière d’environnement, de culture, de sport et de sécurité.
M. Cantin en a aussi profité pour réitérer sa confiance en son successeur à titre de chef de parti et, espère-t-il, au poste de maire de Blainville. «Richard Perreault a été choisi à l’unanimité par ses collègues. C’est un homme mesuré, réfléchi qui possède des valeurs qui se rapprochent des miennes. Avec lui, le Vrai Blainville ne peut que gagner», a-t-il lancé. M. Cantin a également précisé que malgré son retrait de la vie politique, prévu au terme de son mandat actuel, il allait demeurer actif au sein du parti. «Je ne deviendrai pas apolitique pour autant», a-t-il assuré.
Équipe
Reprenant la parole, M. Perreault a poursuivi en déclarant être passé par toute la gamme des émotions au cours des derniers mois, depuis l’annonce du retrait de François Cantin au lancement officiel de sa campagne électorale, en passant par son investiture et la confirmation de ses candidats.
Rappelons que les candidats qui brigueront les suffrages sous la bannière du Vrai Blainville au prochain scrutin sont Liza Poulin (Fontainebleau), Alain Portelance (Côte Saint-Louis), Serge Paquette (Saint-Rédempteur), Guy Frigon (Plan-Bouchard), Normand Dupont (Notre-Dame-de-L’Assomption), Nicole Ruel (Chante-Bois), Patrick Marineau (des Hirondelles), Alexandre Poce (d’Alençon), François Garand (de la Renaissance) et Marie-Claude Collin (Blainvillier). À l’exception des nouveaux venus, Alexandre Poce et Patrick Marineau, tous agissent déjà à titre de conseillers municipaux, la plupart depuis 2005.
Enfin, en guise de conclusion, M. Perreault n’a pas manqué d’écorcher son adversaire politique, Florent Gravel, d’abord en ridiculisant les divers changements de noms de son parti, ensuite à soulignant que, contrairement aux candidats du Mouvement Blainville, les siens n’avaient pas à débourser 5 000 $ pour faire partie de l’équipe du Vrai Blainville.
Pour en savoir davantage, visitez le site Web du Vrai Blainville/Équipe Perreault, au [www.vraiblainville.qc.ca] ou suivez la campagne sur la page facebook, à [www.facebook.com/vrai.blainville]. Le local électoral du Vrai Blainville/Équipe Richard Perreault est situé au 899, boulevard du Curé Labelle.

Blainville: Richard Perreault entre officiellement dans la course

On sait depuis la fin juin que l’Agence métropolitaine de transport refuse de donner son aval à la Ville de Mirabel pour implanter une gare telle que projetée sur la rue Victor, dans le secteur de Saint-Janvier, ce qui a fortement déçu le maire Hubert Meilleur, qui se bat depuis des années pour concrétiser ce projet.
Dans son rapport, la CPTAQ, qui avait déjà refusé deux fois d’approuver le projet dans la zone ciblée, évoque la perte de sols de bonne qualité pour l’agriculture ainsi que la déstructuration du milieu agricole advenant la construction d’une gare et des 400 stationnements tel que prévu dans le plan de l’administration Meilleur.
De plus, la CPTAQ estime que «l’implantation de cette gare à proximité du périmètre d’urbanisation aura pour effet de prolonger les usages non agricoles en zone non agricoles et de créer une brèche dans un milieu agricole actif et homogène», peut‑on lire dans le rapport de la CPTAQ.
La Commission juge que d’autres emplacements pourraient accueillir cette gare, notamment le terrain situé au nord‑est de la voie ferrée, entre les rues Charles et Victor, ou encore un site situé à 1 200 mètres de la rue Victor, au sud‑est, à la limite des municipalités de Blainville et de Mirabel.
«Ce que la CPTAQ nous dit, c’est qu’une gare de train de banlieue est possible à Mirabel sans affecter les activités agricoles», a commenté le ministre Gendron.
«Cet avis confirme mes préoccupations quant aux conséquences d’un tel projet sur la pérennité du territoire et des activités agricoles. Il nous rappelle aussi combien il est indispensable de protéger le patrimoine collectif que représente notre zone urbaine, un enjeu au cœur de la Politique de souveraineté alimentaire. Pour nos générations futures, il faut préserver l’intégrité du territoire agricole québécois», a précisé celui‑ci.
Que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation s’immisce dans son projet de gare de train, qui relève d’abord de l’AMT et donc du ministère des Transports, avait toutefois irrité le maire Meilleur, qui l’avait publiquement dénoncé, en juin dernier.
Cependant, le ministre Gendron s’est prévalu de l’article 3 de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles en vigueur depuis 35 ans pour justifier son intervention dans ce dossier. «J’ai fait le choix de réclamer cet avis à la CPTAQ, une première en 35 ans, parce que la préservation de notre territoire agricole est d’une importance capitale», a‑t‑il souligné.
Dans le document remis au ministre Gendron, à sa demande, la Commission explique avec force détails qu’elle ne veut pas que la gare serve de prétexte à faire du développement urbain de plus forte densité sur le territoire situé à son pourtour.

Mairie de Boisbriand: un nouveau prétendant, Sylvain Labelle