logo journal nord-info
icon journal
Louis Vachon à la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel

(Photo Michel Chartrand)

Louis Vachon à la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel

Publié le 25/02/2011

Invité par la Chambre de commerce et d’industrie de Mirabel à prendre la parole devant quelque 200 personnes dans le cadre d’un dîner-conférence, le président et chef de la direction de Banque Nationale Groupe financier, Louis Vachon, a profité de la tribune pour exposer sa vision de la chose en matière d’enjeux et de perspectives d’affaires liés au contexte économique et financier actuel.

«Votre région, les Laurentides, vit présentement une effervescence économique attribuable principalement à la grande diversité des secteurs d’activité, à la présence sur votre territoire de grandes, moyennes et petites entreprises – ce qui fait de votre région un moteur économique très enviable –, et à la qualité de votre capital humain», a-t-il débuté.

Après un bref historique de la Banque Nationale, un des plus vieux piliers de développement du Québec, dont la création remonte à 1859 et aujourd’hui la première banque au Québec avec un actif de 145 milliards de dollars et au-delà de 2,4 millions de clients, toutes catégories confondues, M. Vachon a souligné le fait que, malgré un contexte économique qui demeure fragile, le Québec a su récupérer les emplois perdus en cours de récession. «Le Québec compte même 60 000 emplois de plus qu’avant», a-t-il noté.

Reprise économique

Un résultat largement tributaire à la réaction du gouvernement qui a choisi d’investir massivement dans ses infrastructures, ce qui a, selon lui, sauvé le Québec d’une récession majeure. «En 2008-2009, il y a plus de dépenses. Là, nous vivons un resserrement fiscal», a-t-il expliqué.

Reste que l’important, c’est que la reprise économique soit bel et bien amorcée et que malgré une croissance encore faible, les résultats se feront assurément sentir au cours des cinq prochaines années.

Le défi pour les entreprises demeure cependant entier, ne serait-ce qu’en terme de ressources humaines, plus particulièrement au niveau des employés qui arrivent à l’âge de la retraite et ceux d’entre eux qui veulent continuer à travailler. Le transfert d’entreprise aussi représente un défi de taille. «D’ici 10 ans, 40 % de nos clients commerciaux ou corporatifs vivront une situation de transfert d’entreprise. Soit ils devront travailler dans une économie globalisée, soit ils devront vendre. C’est un virage que l’on doit réussir parce qu’on ne veut pas redevenir une économie de succursale», a-t-il pointé. Selon lui, des stratégies de développement bien établies et la recherche d’une plus grande efficacité permettront aux entreprises d’ici de mieux saisir les opportunités et ainsi maximiser les retombées de leurs actions.

Pour connaître les prochaines activités de la Chambre, visitez le [www.ccimirabel.com].