«De 2003 à 2009, Lyne Rémillard était responsable du dossier et il n’y a eu que la réserve foncière, c’est tout», rappelle‑t‑il à propos de leur époque Dalle‑Vedove.
Et le maire sortant soulignait que son administration a tenu un référendum largement positif sur la préservation de la forêt, avec plus de 400 personnes présentes, lors d’une assemblée d’information précédant le scrutin.
Ramez Ayoub poursuivait sur un ton indigné quant aux informations véhiculées par la candidate à la mairie. «Le dossier est clos et il n’y a pas de négociations avec les promoteurs expropriés», précise‑t‑il.
Et pour cautionner ses dires, il avait invité François Boivin, un défenseur de la première heure de la forêt du Grand Coteau, qui a aussi pris part au comité de gestion mis en place par l’administration Ayoub, et l’écologiste témoignait d’une attention supérieure à celle des autres maires.
L’ultime preuve que le dossier est clos, selon le commentaire du maire, c’est la subvention de 500 000 $ octroyée par la Communauté métropolitaine de Montréal, qui en attesterait administrativement, surenchérissait Ramez Ayoub.
Par ailleurs, le chef de l’équipe sortante portait l’attention sur les centaines de mètres de rive que Lorraine détient sur la rivière des Mille Îles et le parc du même nom, en promouvant la collaboration avec l’organisme Éco‑Nature qui y prévoit un réseau navigable.
Le maire sortant a défendu son bilan écologique à partir du programme d’appui au compostage domestique jusqu’à la mise en valeur du domaine Garth, aussi le développement des sentiers pédestres, en passant par une attention particulière aux pollutions sonore et visuelle.
C’était le dernier point de presse de l’Équipe Ayoub et le maire sortant remerciait la population pour «l’accueil chaleureux et le soutien offert depuis le début de cette campagne électorale».