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L’Institut de l’œil des Laurentides

(Photo Michel Chartrand)

L’Institut de l’œil des Laurentides

Publié le 02/10/2009

Il ne s’agissait plus d’un projet, mais bel et bien du début de la construction de l’Institut de l’œil des Laurentides, alors que l’on procédait, le mardi 15 septembre, à la pelletée de terre officielle d’un futur grand complexe médical boisbriannais qui dispensera des soins assurés par le régime d’assurance maladie du Québec, mais aussi un service d’intervention chirurgicale privé.

Et ce jumelage de services de santé public-privé résulte en un investissement de 6,5 M$ qui, en plus de doubler le nombre d’interventions en traitement de l’œil, lequel passera de 31 000 à 60 000 pour les Laurentides, créera aussi 25 nouveaux emplois à temps plein.

L’édifice sera érigé sur un terrain de la rue Ambroise-Lafortune, d’une superficie de 11 786 m2, et il s’élèvera sur trois étages de 1 166,6 m2 chacun. Il est l’œuvre de l’un des associés au projet, Marcel Landry, dont l’entreprise Médifice est spécialisée dans la construction de cliniques médicales.

Il faut savoir que l’entrepreneur boisbriannais compte déjà 18 constructions analogues à son actif et l’on nous expliquait que le modèle de cette clinique a déjà été éprouvé aux États-Unis et que, une fois l’étage chirurgical terminé, cette clinique de pointe aurait une valeur globale de quelque 10 M$, avec ses équipements.

La répartition consistera en huit cabinets d’ophtalmologistes qui occuperont le second étage, alors que l’administration de l’Institut de l’œil et ses salles d’opération seront installées au troisième étage. Le rez-de-jardin sera loué, nous dit-on, à des professionnels de la santé de secteurs connexes.

Des médecins ophtalmologistes sont déjà associés à la clinique; il s’agit de Martin Boileau, Laurent Lalonde, Robert Lepage et Suzanne Racine, lesquels pourront bénéficier de cinq salles d’opération.

Le temps d’attente sera donc beaucoup moins long pour nos concitoyens, mais il faut savoir que le traitement chirurgical des cataractes demeurera au CSSS de Saint-Jérôme.
«C’est toujours économiquement, socialement et politiquement stimulant d’accueillir des projets d’investissement qui attirent des services médicaux spécialisés et améliorent ainsi l’accessibilité aux soins de santé», se réjouissait pour sa part la mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean.

La proximité de deux autoroutes favorisait bien évidemment le choix de Boisbriand en vue d’une desserte régionale, mais la SODET (CLD) s’est aussi avérée un facilitateur, en proposant l’emplacement tout en aplanissant les difficultés techniques.

Les travaux de construction sont d’ores et déjà en cours et sachez que l’Institut de l’œil de Boisbriand devrait accueillir ses premiers patients dès le début du mois d’avril 2010.