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L’importance de communiquer avec les jeunes

(Photo Michel Chartrand)

L’importance de communiquer avec les jeunes

Publié le 14/04/2009

Dans les écoles primaires et secondaires, l’intimidation entre élèves est un phénomène commun et social. Bien que néfaste, plusieurs élèves ne réalisent pas l’impact qu’une parole ou un geste peut avoir sur la vie et la confiance de la personne visée.

«Je demande souvent aux élèves pourquoi il existe des lois. En gros, c’est pour leur faire réaliser qu’il existe des codes et des règles à respecter», explique Frédéric Savoie, policier interventionniste pour le Service de police de Blainville.

Qu’est-ce que la définition de l’intimidation? Selon le conseil canadien de la sécurité, «l’intimidation est une forme de relations sociales dans laquelle un individu en agresse un autre de façon répétée. Son agression peut être physique, verbale ou psychologique. Les agresseurs se répartissent également entre garçons et filles. […] L’extorsion, l’intimidation et la destruction des biens personnels de la victime relèvent toutes de ce schème de comportement.»
«Il faut être à l’écoute des nos jeunes, à titre d’intervenants et de parents. Il faut expliquer aux jeunes l’importance d’être respectueux avec les autres élèves afin de l’amener à prendre conscience des impacts que ça peut avoir sur les autres», explique le policier.

Au niveau de l’intimidation, le policier Savoie rappelle qu’il existe différents symptômes. Premièrement, un élève qui est victime d’intimidation va souvent commencer à mentionner qu’il n’aime pas l’école, éprouve des maux de ventre, etc. «Un élève qui change d’ami souvent peut être un signe, surtout s’il n’aime pas l’école et se trouve des excuses pour ne pas y aller», explique M. Savoie.

Lors de ses tournées de classes dans les différentes écoles de Blainville, le policier Savoie explique aux élèves l’importance de se trouver un adulte de confiance, parents, professeurs, secrétaires, travailleur social, et d’aller lui parler. «Il ne faut pas que le jeune refoule. Il faut qu’il en parle», dit-il.

Dans le même sens, le policier invite les élèves à parler à un adulte, s’il voit des gestes d’intimidation dans la cour de récréation, dans l’autobus ou dans les toilettes. «Je parle de la différence entre dénoncer une situation et faire le porte-panier. Les élèves sont très réceptifs», dit-il. Pour les professeurs et les institutions scolaires blainvilloises intéressés à faire venir le policier, sachez qu’il est disponible pour aller rencontrer les élèves de tous les niveaux pour parler de cette problématique.