Fidèle au rendez-vous, la série Place du Village en spectacle sera de retour. Au programme, sept spectacles, présentés tous les mardis, à compter de 19 h 30, du 5 juillet au 16 août inclusivement. C’est ainsi que défileront les Coco Country Band (musique country, le 5 juillet), Joël Poliquin (en hommage aux Colocs, le 12 juillet), H’sao (musique du monde, le 19 juillet), Blues Delight (blues, le 26 juillet), Angèle Courville (musique québécoise aux accents jazz et classique, le 2 août), Roberto Lopez Project (musique latine, le 9 août) et William Deslauriers (musique québécoise, le 16 août). 
Avant chaque spectacle, à compter de 18 h 30, Ma tente à lire et ses animatrices accueilleront les enfants de 4 à 10 ans avec, en prime, livres de lecture et ateliers de bricolage. 
De retour également, les Pique-niques du Village et musiques du monde seront présentés à quatre reprises au cours de l’été, soit les 10 et 17 juillet, de même que les 7 et 14 août, de 13 h à 14 h, à l’extérieur du Musée Joseph-Filion, situé au 6, rue Blainville Ouest. Dès midi, les gens sont invités à venir y pique-niquer en famille et entre amis. En vedette cet été, Magillah (musique klezmer, le 10 juillet), Marianne Aya Omac (rythmes espagnols, le 17 juillet), Luis Oliva (musique du monde, le 7 août) et Aveladeen (musique celtique, le 14 août). 
Mercredis tango
Au chapitre des nouveautés, mentionnons les Mercredis tango sur la Place du Village, alors que Diane Rivest et Christian Gagnon offriront gratuitement, les 6 et 27 juillet ainsi que le 10 août, de 19 h à 21 h, des cours d’initiation au tango, suivis de soirées tango libre pour les danseurs de tous les niveaux. Notez qu’en cas de pluie, l’activité se tiendra au Centre des arts visuels J.-Olindo-Gratton, situé au 34, rue Blainville Ouest. 
Enfin, le Musée Joseph-Filion propose une visite dans le passé avec trois expositions temporaires à découvrir: Nostalgie des années 1950; Le Zoo de John Tapp de 1942 à 1958; et La forge de 1860, ses outils, ses 30 costumes d’époque, les métiers anciens…
Le dépliant décrivant la programmation estivale est disponible sur le site Web de la Ville au [www.sainte-therese.ca]. Pour information, composez le 450-434-1440, poste 2301.

L’été promet d’être animé à Sainte-Thérèse

Voilà l’expérience que la Ville de Blainville vous propose, les 9 et 10 juillet prochain, avec le symposium Artistes au travail. Ce sera bien évidemment dans le superbe décor du Parc équestre qu’une trentaine d’artistes en arts visuels s’exécuteront, avec des activités connexes pour toute la famille. 
Les peintres seront à l’œuvre chaque jour dès 10 h, avec des animations pour enfants, ainsi que des spectacles et conférences. 
Ainsi donc, il y aura démonstration de fabrication de peinture à compter de 11 h, à chacune des journées, et les enfants auront droit à des ateliers de maquillage, de graffitis et de craie au sol, à compter de 13 h. 
«C’est un rendez-vous pour les curieux, les amateurs d’art, les collectionneurs et même les non-initiés», de commenter François Garand, président de la Commission de la culture. «Le site enchanteur du Parc équestre promet d’offrir une sortie mémorable à tous», de terminer le conseiller municipal. 
Et les deux journées seront clôturées par des évènements très intéressants. D’abord, samedi à compter de 14 h, une conférence d’Alain Lacoursière, policier enquêteur spécialisé dans la reproduction et le trafic de tableaux. Il est aussi auteur du livre Pirates de l’art et notre Colombo de l’art s’avère un fin connaisseur et un conférencier très en demande. 
Puis, dimanche et toujours à compter de 14 h, il y aura spectacle de jazz en plein air avec le groupe Uswing, ainsi qu’une performance en direct de Charlem, un jeune artiste peintre fort sympathique et grand promoteur de l’art sous toutes ses formes. 
L’entrée est bien évidemment gratuite et sachez que les grands chapiteaux permettront l’activité, ainsi que la conférence et le spectacle, même en cas de pluie. 
Des prix et mentions restent à définir pour remercier les artistes participants, mais le public y trouvera assurément son compte et pour toute la famille. 
Sachez que l’on rejoint le Parc équestre de Blainville par le chemin du Plan-Bouchard (70e Avenue) et que vous pouvez obtenir davantage de renseignements en communiquant au 450-434-5211.

Artistes au travail

Cette lecture théâtrale a été appréciée par les spectateurs qui ont été plongés dans le Saint-Eustache de la rébellion de 1837-1838. La pièce fictive, sur fond de personnages connus, a su faire revivre certaines réalités de cette époque trouble.
Écrite par Claudine Thibaudeau avec le support de Constance Joanette, la pièce, bénéficiant d’une mise en scène particulière et alliant lecture, jeu théâtral, sons, lumières et multimédia, a été créée par Jacques Nantel. Bien ficelée et bien écrite, l’histoire débute avec un dialogue entre un petit-fils, sa grand-mère et un coffre recelant les souvenirs d’une autre époque. C’est à la découverte du journal intime d’Élodie Deguire que l’action se déplace dans le passé.
C’est devant un public particulièrement silencieux et attentif que les acteurs en toge noire ont lu ce récit et que des comédiens en costumes d’époque ont fait vivre quelques moments d’action par leur jeu. Une histoire particulièrement autour des femmes, puisque la majorité des hommes étaient partis se battre ou, comme certains, s’étaient retirés loin des conflits. C’était d’ailleurs le cas du curé de l’histoire, car le clergé de l’époque avait pour ordre de se rallier du côté de l’autorité, soit celle des Anglais.
Si le dynamisme et les enchaînements ont été plus lents que dans une pièce entièrement jouée, le processus en demeure pas moins intéressant. Les nombreux éléments, que ce soit les décors, la lumière ou la musique, ont permis au public d’entrer facilement dans le récit et de se laisser emporter par les paroles et les évènements parfois injustes du temps des Patriotes. Une pièce qui met bien en évidence le courage des Canadiens français et les comportements inexcusables des soldats de John Colborne avec ses pratiques guerrières sans merci. On y retrouve également la dépossession des terres qui a eu lieu à cette époque au profit de «gentlemen-farmers» britanniques ou vendues à des Irlandais. Situation qui a obligé ces personnes à se rétablir, entre autres, aux États-Unis.
La pièce était entrecoupée par l’écriture du journal par Mme Deguire, jouée par Claudine Thibaudeau, qui a d’ailleurs livré dans ses dernières phrases: «Nous allons revenir plus forts d’avoir tant souffert.» La salle tout entière s’est levée pour applaudir la fin de cette histoire. Notons que le personnage de la bonne du curé, Marguerite Bureau, joué avec brio par Manon Salesse, était particulièrement divertissant. L’ensemble des acteurs a d’ailleurs livré une belle performance dans cette lecture créative et innovante.
Le metteur en scène semble très fier des efforts accomplis, il a écrit dans le programme: «[…] j’ai accepté d’en faire la mise en scène pour mettre en valeur et faire ressortir tout ce qu’on dû endurer l’entourage de ces Patriotes. Je tiens à remercier tous les gens qui sans eux, ce texte ne serait qu’un bout de papier. Grâce à vous, ce document à saveur historique devient réalité, donc merci!»