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Les troubles associés au TDA/H

Les troubles associés au TDA/H

Publié le 22/12/2009

Selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage [www.aqeta.qc.ca], il existerait des conditions concomitantes au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). L’importance de les diagnostiquer donnerait lieu à des approches ou une médication plus appropriée selon les cas rencontrés.

Ainsi, les conditions coexistantes les plus répandues chez l’enfant sont les troubles d’apprentissage et le trouble oppositionnel avec provocation, suivis par les troubles de comportement, la dépression, l’anxiété et les tics. Chez l’adolescent et l’adulte, on reconnaît des problèmes de toxicomanie et des troubles dépressifs. Notons que les femmes et les jeunes filles sont plus sujettes à des problèmes de santé mentale telles la dépression ou l’anxiété.

Troubles d’apprentissage

Vingt-cinq pour cent des enfants sont pris à la fois avec un trouble d’apprentissage et un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les échecs scolaires à répétition sont un signe reconnu.

Dépression

Dix à 30 % des enfants avec un TDA/H font également une dépression, contre 45 % des adultes. Les symptômes incluent un manque de concentration, de la tristesse, un manque d’estime de soi et des tendances au suicide.

Anxiété

Les personnes aux prises avec le TDA/H connaissent l’anxiété chronique dans 30 % du temps pour les enfants et dans 25 % à 40 % des cas pour les adultes. L’inquiétude est excessive pour tout: travail scolaire, amis, oublis chroniques, gestes impulsifs, etc. Certains peuvent même vivre des attaques de panique.

Toxicomanie

Les jeunes avec le TDH/A ont un risque accru de fumer plus tôt, suivi par l’abus d’alcool et de drogues. À ce chapitre, soulignons que le taux de tabagisme est presque le double chez l’adolescent qui a le TDH/A. Pour soulager la souffrance émotionnelle ou physique ou encore pour se relaxer, ces personnes usent de diverses substances pour se calmer.

Comportements à risque élevé

L’enfant ou l’adolescent avec un TDH/A a besoin de situations excitantes. Un comportement perturbant à l’école ou encore une course de voiture peuvent être à l’origine de comportements dits à risque élevé. Chez l’adulte, on constate le besoin de faire beaucoup d’exercices, de créer des échéanciers serrés, et dans des cas plus gravissimes, des participations à des jeux de hasard ou certaines pratiques sexuelles.

Comportement agressif avec provocation

Le TDH/A peut s’accompagner d’un trouble oppositionnel et de provocation (40 % chez les enfants) ou du trouble de comportement (25 %). Il se manifeste par des crises de colère, un refus de suivre les règlements, le besoin de blâmer les autres, l’agression envers des gens, la colère, etc. Le trouble de comportement se présente par le mensonge, le vol, l’école buissonnière, le non-respect des consignes, l’agressivité envers les animaux, etc. Chez l’adulte, on décrit ces comportements comme faisant partie d’une personnalité antisociale.

Problèmes émotionnels

Les efforts qui n’ont pas porté fruit à l’école ou encore à la maison peuvent prendre des allures de ressentiment pour des personnes avec un TDH/A. En effet, certaines peuvent intérioriser leurs sentiments et devenir déprimées et avoir une faible estime d’elle-même, et d’autres peuvent développer des malaises tels que maux de tête ou encore des symptômes physiques.