Intitulé Le vendeur de goyaves, ce roman met en scène Hilmu. «C’est un jeune Indien qui se retrouvera malgré lui propulsé à la tête d’un temple», explique l’auteur.
«Je me suis mis dans la peau d’un jeune Indien qui fait la découverte de la religion. La religion est très dominante là-bas», précise-t-il, rappelant que ce livre est inspiré d’un voyage qu’il a fait il y a quelques années en Inde, avec sa conjointe.
«Je travaille sur ce roman depuis près de cinq ans. Il ne ressemble pas à mes autres livres écrits davantage comme des récits de voyage. Cette fois, c’est un roman où il arrive beaucoup de choses au personnage principal», dit-il.
Devenir son éditeur
Très satisfait de son nouveau livre, Ugo Monticone s’est toutefois frotté à des éditeurs qui voulaient apporter des modifications à la forme du roman, une démarche qu’il n’était pas prêt à faire.
«J’ai approché plusieurs éditeurs et ça ne fonctionnait pas. Certains voulaient même que je change mon roman pour en faire une aventure policière. D’autres, au lieu d’envoyer mon roman à un groupe de lecture, ont demandé l’avis de libraires afin de savoir combien ils pouvaient en vendre», déplore-t-il.
«On n’écrit pas des romans pour en faire seulement des produits commerciaux. J’ai opté pour l’autoédition pour demeurer maître de mon livre et de son contenu», dit-il, ajoutant qu’il est inconfortable avec l’approche de certains éditeurs québécois et le regard qu’ils portent sur l’industrie du livre actuellement.
Loin d’être découragé, l’écrivain globe-trotter a décidé de créer son propre comité de lecture afin d’obtenir des avis objectifs sur son roman. Par la suite, il a entamé une démarche pour éditer lui-même son roman grâce, entre autres, à du «sociofinancement», décrit-il.
Ainsi, pour assumer les coûts reliés à l’autoédition, Ugo Monticone met en prévente 200 exemplaires de son nouveau livre Le vendeur de goyaves. La prévente se fait exclusivement sur le site Internet [www.PUBLIEZ.CA]. «C’est la vente de ces livres dédicacés qui permettra la mise en marché à plus grande échelle», explique l’entrepreneur auteur.
«En contribuant financièrement à mon projet, tous les gens qui donnent deviennent à leur tour des éditeurs du projet», image-t-il, d’une voix motivée.
Ugo Monticone a été finaliste aux Grands prix littéraires Archambault, récipiendaire de plusieurs bourses du Conseil des arts et des Lettres du Québec, lauréat du prix Ambassadeur des Grands prix de la culture des Laurentides et d’un au Grands prix de Tourisme Laurentides. Il est aussi conférencier pour les Grands explorateurs.