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Le tango avec Romulo Larrea

Le couple de danseurs a souvent tiré des soupirs d’étonnement ravi.

Le tango avec Romulo Larrea

Publié le 23/04/2012

À voir le petit auditoire essaimé dans le parterre de la grande salle du Théâtre Lionel-Groulx, il était à penser que le spectacle eut pris avantage à être présenté en formule cabaret à la petite église Sacré-Cœur. Mais avec cinq musiciens, une chanteuse et surtout un couple de danseurs sur scène, la grande scène s’avérait nécessaire.

Le bandonéoniste et grand promoteur des Gardel et Piazzola, Romulo Larrea, défendait donc cette musique avec pianiste et violon, contrebasse à l’archet et percussions, devant un  auditoire petit certes, mais vraiment fasciné par le spectacle des danseurs et sous le charme de la chanteuse.

Sans même connaître la teneur du propos livré en espagnol, on devinait tout de même les moments de gravité autant par la posture des danseurs qu’à travers les notes basses de l’orchestre et le timbre de la chanteuse nous faisait savoir, sans même comprendre les mots, les trahisons et autres maux de l’âme qui nous étaient révélés.

La chanteuse Véronica Larc n’en était pas à son premier passage chez nous et le directeur de l’ensemble non plus. Ils se produisent ensemble et, avec quelques autres artistes, ils donnent des spectacles à géométrie variable, mais toujours sur ces musiques originaires d’Argentine.

Le couple de danseurs a souvent tiré des soupirs d’étonnement ravi, puisque ces danses laissent beaucoup de place à l’improvisation dans ses déplacements, avec des portées spectaculaires.

Ce fut un très bon spectacle, d’une esthétique parfaitement classique et absolument stylé dans la danse, mais qui a connu la difficulté de la diffusion, un dimanche en après-midi.

Glen Miller et le Big Band, le 27 avril

C’est du jazz de style ballroom et le swing le plus irrésistible que vous propose le Théâtre Lionel-Groulx, le vendredi 27 avril, avec un grand orchestre new-yorkais en tournée mondiale pour faire revivre les grandes compositions de Glen Miller qui ont fait danser l’Amérique en guerre.

Cinquante ans plus tard, les Moonlight serenade et Tuxedo Junction demeurent des classiques avec chaque pièce du disque In the mood, dont les notes chatouilleront encore vos oreilles bien après le spectacle grandiose d’un tel orchestre.

C’est à voir et surtout à entendre et vous pouvez réserver en composant le 450-434-4006.