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Le stade d’athlétisme Richard-Garneau

Le maire de Blainville

Le stade d’athlétisme Richard-Garneau

Publié le 31/05/2013

La communauté du journalisme sportif québécoise et même canadienne a perdu un grand homme, le 20 janvier dernier, quand Richard Garneau a rendu l’âme. Sa mémoire sera honorée puisque le stade d’athlétisme de Sainte-Thérèse portera son nom.

Passionné d’athlétisme, Richard Garneau était une icône du journaliste sportif à travers le pays, voire le monde entier. Il a fait sa marque à la couverture des Jeux olympiques et au hockey de la Ligue nationale de hockey.

Encore l’été dernier, il était à Londres pour commenter les cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques, de même que les compétitions d’athlétisme.

En tout, il aura couvert 23 Jeux olympiques. Les Jeux olympiques de Rome, en 1960, auront été sa première couverture olympique et depuis, il n’avait raté qu’un seul rendez-vous, s celui d’Atlanta.

Pour ajouter à l’importance de l’homme dans le monde de l’athlétisme, soulignons qu’il a occupé le poste de président de la fédération durant les années 1970.

Un choix unanime

La sélection du nom de Richard Garneau pour nommer le stade d’athlétisme érigé sur le terrain de la Polyvalente Sainte-Thérèse, lequel sera inauguré officiellement le 6 juillet prochain, dans le cadre de l’Invitation Corsaire-Chaparal, a fait l’unanimité auprès du comité organisateur des Championnats canadiens junior d’athlétisme ainsi que du comité composé de la Ville de Sainte-Thérèse, la Ville de Blainville, le gouvernement du Québec et la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles.

«Nous sommes heureux que la famille de M. Garneau ait accepté que son nom soit associé à cette infrastructure sportive qui sera à la fine pointe de la technologie, a mentionné la mairesse de Sainte-Thérèse Sylvie Surprenant. Ça permettra de perpétuer la tradition d’excellence que nous a léguée cet homme inspirant.»

Le maire de Blainville, François Cantin a parlé d’une icône pour plusieurs générations. «Le choix du nom de Richard Garneau s’inscrit bien dans la tradition sportive de notre région, mais surtout dans le devoir de mémoire auquel nos villes et nos institutions doivent contribuer dans une province où la devise est Je me souviens.»

Pour la présidente de la CSSMI, Paule Fortier, le choix était incontournable. «Dans le secteur scolaire, Richard Garneau se présente également comme un modèle très inspirant pour la jeunesse. Il incarne la détermination et la persévérance. M. Garneau se faisait un devoir de s’adresser à son auditoire dans une langue des plus parfaites, et ce, même en parlant de sport. Il s’entraînait sans cesse pour mieux parler la langue française.»

Du côté de la famille Garneau, ses trois filles Catherine, Julia et Nina ainsi que son garçon Stéphane, ont pris conscience de l’impact de leur père.

«Mon père n’avait aucun parti pris dans aucun sport, a mentionné Stéphane Garneau dans un communiqué. Il éprouvait énormément d’affection et d’émerveillement pour les athlètes, quel que soit leur niveau. Je suis convaincu qu’à travers des reconnaissances comme celle du Stade d’athlétisme Richard-Garneau, il demeurera un ambassadeur du sport pour ce qu’il a de plus grand à offrir : le dépassement de soi.»

La famille Garneau sera présente, le 6 juillet prochain, pour l’inauguration de la piste ainsi que le dévoilement d’une plaque commémorative qui sera placé à l’entrée du Stade d’athlétisme Richard-Garneau.