Dix bourses totalisant 6 600 $ avaient alors été attribuées parmi les 29 candidatures reçues. Cette année, contexte économique plus difficile oblige, le programme a dû s’ajuster. 
«Vu les conditions difficiles que les marchés financiers ont traversées dans la dernière année et auquel la Fondation n’a pas échappé, le montant total a été réduit à 4 500 $ et le nombre de bourses passe de dix à huit», a expliqué le président de la Fondation, Raymond Trudel. 
C’est donc une deuxième édition qui vient officiellement d’être lancée et qui s’adresse exclusivement aux jeunes résidants de Sainte-Thérèse de moins de 30 ans, qui étudient à temps plein dans un programme d’études dispensé par un établissement d’enseignement public ou privé, reconnu par le ministère de l’Éducation. Au menu, deux bourses de 250 $ chacune pour les étudiants du 2e cycle secondaire, deux bourses de 500 $ pour les étudiants qui suivent un programme de formation professionnelle (diplôme d’études professionnelles ou attestation d’études collégiales), deux bourses de 500 $ pour les étudiants de niveau collégial et enfin, deux bourses de 1 000 $ destinées aux étudiants qui fréquentent l’université, dans un programme de premier cycle (certificat ou baccalauréat). 
Publicité restreinte
En raison des coûts reliés à la publicité et surtout pour offrir le maximum de bourses, les membres de la Fondation ont choisi de ne pas annoncer la nouvelle autrement que par les journaux régionaux (conférence de presse et agenda communautaire). Les responsables comptent également sur l’effet du bouche à oreille et sur l’installation, dans diverses institutions d’enseignement, de l’affiche officielle annonçant le Programme de bourses Optimistes 2010. 
Les candidatures seront reçues jusqu’au 21 janvier 2010, à 15 h. Les bourses seront confirmées aux récipiendaires le 29 mars 2010 et remises à l’occasion d’un souper du Club Optimiste de Sainte-Thérèse. Les formulaires d’inscription sont disponibles au Centre d’immatriculation Sainte-Thérèse, situé au 360, rue Sicard, bureau 200, à Sainte-Thérèse ou via le site Web, à l’adresse [http://sites.google.com/site/fondationoptimistestetherese/home].

Sans trop comprendre les raisons qui pourraient justifier, de la part de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, le retard dans le cheminement des sommes pour financer une partie des activités, la directrice du Pôle universitaire, Nadine Le Gal, se dit tout de même confiante que l’organisme puisse obtenir une écoute attentive dans ce dossier. 
«Nous avons déposé formellement notre plan quinquennal dans les délais. Nous demandons 200 000 $ par année», explique Mme Le Gal, précisant que la ministre est bien informée de la chose et que la réponse officielle de son ministère est à l’effet que le dossier suit son cours. 
Au début des activités du Pôle universitaire des Basses-Laurentides, l’organisme avait reçu du ministère de l’Éducation une enveloppe de 150 000 $ annuellement sur trois ans. Après trois ans, la directrice générale estime que l’organisme a fait ses preuves. 
«On pense que nos demandes sont raisonnables. On fait une demande pour les cinq prochaines années pour consolider notre fonctionnement», explique Nadine Le Gal. Pour ce qui est du financement, l’organisme reçoit un tiers de la part des universités partenaires, un tiers du milieu, et un tiers à prévoir de la part du gouvernement du Québec. 
Au cabinet de la ministre de l’Éducation, il semble que le dossier se soit buté à certaines réticences. «Je ne peux rien vous dire. Le dossier suit son cours», de simplifier Tamara Davis, attachée de presse de la ministre. 
Selon les informations obtenues de la part du député de Groulx, René Gauvreau, la ministre Courchesne s’est engagée, devant le caucus des députés des Laurentides, à trouver 100 000 $. «C’est clair que la ministre s’est engagée à sauver les meubles. On lui a dit qu’il y a urgence pour le mois de décembre. Elle le sait et on lui fait de la bonne pression», indique le député. 
Pour le député de Groulx, la ministre de l’Éducation devra présenter ses intentions quant à la survie des pôles universitaires et l’accès aux études supérieures en région. «J’ai de la difficulté à cerner ses véritables intentions. J’espère qu’elle n’est pas en train de confondre l’implantation de l’Université du Québec en Outaouais à Saint-Jérôme avec la mission et le rôle du Pôle universitaire», s’inquiète le député. 
Il semble que la ministre de l’Éducation ait refusé de s’engager formellement pour un financement récurrent pour les prochaines années. «Il y a un débat qui s’en vient sur la place du savoir en région», estime René Gauvreau.

La contribution du ministère de l’Éducation se fait attendre

«J’ai eu une rencontre avec les députés péquistes de la région. Ils m’ont sensibilisée sur les enjeux régionaux. Je sais qu’il y a beaucoup de travail», a expliqué la ministre, ajoutant qu’elle était fière de représenter les gens des Laurentides. 
Parmi ses principales préoccupations, la ministre mentionne le développement économique et le financement dans le réseau de la santé. «Avec le ministre de la Santé, Yves Bolduc, nous avons promis de voir au financement du secteur dans la région. C’est l’une de nos principales préoccupations», résume-t-elle. 
Dans les prochains mois, la ministre responsable des Laurentides souhaite revenir pour rencontrer les acteurs économiques. «Je peux aussi vous dire que je vais revenir en décembre pour une annonce en éducation», laisse glisser la ministre. Concernant le haut taux de décrochage scolaire, la ministre de l’Éducation s’est dite encouragée par les initiatives locales et régionales. «Le taux de décrochage est une problématique pour l’ensemble du Québec», dit-elle.

Le Programme de bourses Optimistes 2010