On se rappellera que la semaine dernière, le chef de Notre Blainville avait joint sa voix aux citoyens du quartier des Hirondelles afin de dénoncer le manque de rapidité des pompiers à intervenir lors d’un incendie qui s’était déclaré au début de la nuit, au mois de mai. Dans les faits: l’incendie s’était déclaré sur la galerie arrière de la résidence. Rapidement, les flammes ont pris possession du mur arrière de la maison. L’incendie a provoqué la perte totale de la résidence.
Selon les données du Service incendie, les pompiers ont répondu à l’appel dans un délai de 11,50 minutes. Un temps très acceptable pour le chef du Service incendie. «Je suis très fier du travail de mes pompiers. Avant même d’arriver à la caserne pour rejoindre l’équipe, le chef en service avait pris la décision de lancer l’appel général et de demander à l’ensemble des pompiers disponibles de se mettre au travail», a indiqué le chef de la Sécurité incendie, Michel Chouinard, précisant que plus d’une trentaine de pompiers étaient sur place pour arrêter l’incendie.
Concernant les requêtes du conseiller de l’opposition et du chef de Notre Blainville demandant de bonifier le service incendie 24 heures sur 24, le maire de Blainville a émis des réserves. «Nous sommes responsables de gérer un budget. Dès notre arrivée au pouvoir, en 2005, nous avons regardé l’ensemble de la situation. Il faut savoir qu’à Blainville 72 % des appels sont couverts», a expliqué le maire de Blainville, indiquant que le budget de la Sécurité incendie est celui qui a connu une plus grande progression ces dernières années.
D’après le maire de Blainville et le chef de la Sécurité incendie, depuis 2005, la ville et l’ensemble des citoyens profitent d’une amélioration du service dans son ensemble. «Nous avons depuis 2005, trois personnes qui travaillent à temps plein pour faire du travail de sensibilisation auprès de la population», a indiqué Michel Chouinard, précisant que l’ensemble des équipements et des méthodes de travail a été bonifié ces dernières années de façon considérable. Selon les données, en 2009, le service de Sécurité incendie a répondu à 714 appels. De ce nombre, 20 % des appels ont été faits de nuit.