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Le livre d’or pour Catherine Leclerc

(Photo Michel Chartrand)

Le livre d’or pour Catherine Leclerc

Publié le 07/07/2009

Elle est absolument mignonne et tout à fait sympathique, mais c’est son énergie et l’implication dont Catherine Leclerc a toujours fait preuve, tant dans son patelin, à Lorraine, qu’à son école Rive-Nord, qui amenaient l’adolescente à signer le livre d’or de sa ville.

À 17 ans donc, Catherine sortira de l’adolescence avec le souvenir de son implication au Comité jeunesse de Lorraine, ce qui faisait dire au maire Boniface Dalle-Vedove: «Nous sommes très fiers de compter Catherine Leclerc parmi nos citoyens. Aujourd’hui, nous souhaitons la féliciter et la remercier pour son temps investi dans sa communauté.»

Mais vous aurez deviné qu’on ne s’implique pas aussi jeune dans le bénévolat sans un modèle, et Catherine est bel et bien la fille de son père, Martin Leclerc, lui-même président du comité du 50e de Lorraine et ancien président Optimiste.

Dans son école, ce sont d’abord les enseignants qui ont fait valoir la présence positive de Catherine en lui décernant le prix Coup de cœur, et ce, dans la foulée de l’Honorable Pierre Duchesne, qui lui remettait la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec.
«J’étais sur le comité vaisselle et le comité vert», souligne, entre autres, la jeune fille, quant à son bénévolat quotidien à l’école, elle qui a de surcroît reçu six mentions lors de la soirée Méritas, ainsi que le titre de Personnalité de l’école Rive-Nord. Sachez qu’elle fut également boursière d’excellence en 5e secondaire, grâce à une lettre de sa main qui a impressionné les jurys.

Le civisme est donc une nature, chez elle, et c’est ce que la médaille de la Légion royale du Canada soulignait, puisqu’elle s’est aussi distinguée chez les cadets de l’air.

Si nous ajoutons que Catherine obtenait sa ceinture brune en karaté, vous conviendrez que cette jeune personne avait tout pour réussir, alors que c’est exactement le contraire.

Il faut savoir que Catherine avait à peine trois ans lorsque ses parents apprenaient que leur deuxième fille avait une tumeur au cerveau de la grosseur du poing d’un homme, ce qui nécessitait une opération qui laisserait nécessairement des séquelles.

Des difficultés d’audition en ont résulté et la réadaptation fut laborieuse pour l’enfant qu’elle était alors, mais la ténacité et la détermination ont vaincu la fatalité et Catherine a tout de même réussi à obtenir d’assez bonnes notes pour s’inscrire au collège Lionel-Groulx, où elle ira en gestion, avec des vues sur l’hôtellerie.

Son projet adulte est déjà clair, à la veille de sa majorité, ainsi que ce dont Catherine rêve comme entreprise, parce qu’elle a évidemment un grand sens de l’entrepreneuriat. Il s’agit d’un couplage très inspiré entre l’art et l’hôtellerie qui nous a tous impressionnés, tandis qu’elle en relatait les grandes lignes. Nous ne vous en disons pas plus, la concurrence s’en inspirerait assurément.

Voilà donc les multiples raisons qui amenaient Boniface Dalle-Vedove à inscrire son nom au grand livre d’or de Lorraine, puisqu’il fut à même de témoigner de l’effet positif de Catherine Leclerc sur sa communauté.