Parmi les sujets de discussion, le député de Marc-Aurèle-Fortin a rappelé l’épineux dossier de l’assurance-emploi. Un dossier qui n’avance pas assez rapidement aux yeux des bloquistes. «Le gouvernement conservateur a donné beaucoup d’argent à l’industrie de l’automobile en Ontario. Au Québec, l’industrie forestière n’a rien eu pour rétablir la situation», de mentionner Serge Ménard. 
Pour le député de Marc-Aurèle-Fortin, les actions du gouvernement Harper vont dans le sens des intérêts de son vote dans l’Ouest canadien. «Le gouvernement a abandonné le Québec pour des questions électorales», estime-t-il. 
Parmi les dossiers qui retiennent l’attention du député bloquiste, on retrouve le débat sur les sables bitumineux et le registre des armes à feu. Pour ce qui est des sables bitumineux, Serge Ménard dénonce le manque de rigueur du gouvernement afin d’imposer des mesures environnementales fermes pour réduire l’empreinte écologique de cette industrie. «La méthode du gouvernement Harper est de profiter maintenant et de payer plus tard. En plus, il veut faire payer la facture environnementale à l’ensemble des Canadiens pour une industrie qui fait des millions», dénonce-t-il. Pour ce qui est du registre des armes à feu, le député a mentionné que le Bloc québécois avait l’intention d’être très actif pour influencer le gouvernement.

«Le gouvernement Harper ne fait rien pour le Québec» —Serge Ménard

Complétés depuis la mi-août 2009, les travaux effectués sur la rue Thérien, à Sainte-Anne-des-Plaines, n’en sont pas pour autant arrivés à leur terme. De fait, le maire, Guy Charbonneau a profité de la dernière séance du conseil municipal pour annoncer un possible dépassement de coût de l’ordre de un million de dollars dans la facture totale. 
C’est du moins ce que la firme d’ingénieurs impliquée dans ces travaux a laissé entendre. «Quatre mois après les travaux, on nous annonce qu’il y aurait un dépassement de coût de près de un million de dollars. On trouve que c’est peut-être exagéré, alors on leur a demandé de nous prouver que ces coûts sont effectivement fondés», a-t-il expliqué. 
Les travaux en question concernent notamment les infrastructures et l’aqueduc de la rue Thérien, la séparation en deux tuyaux des égouts sanitaires et pluviaux et le resurfaçage de la chaussée. Une rencontre entre la Ville et la firme d’ingénieurs est prévue se tenir à cet effet au début du mois de février prochain. Plus de détails à venir. 
Rappelons par ailleurs que les travaux concernant cette fois l’aménagement d’un bassin de stockage et de restitution des eaux usées, sur la rue Thérien, à l’intersection du boulevard Sainte-Anne, devraient quant à eux débuter dès le printemps 2010 pour s’échelonner sur une période d’environ quatre mois. 
Le projet comprend, en outre, des travaux de raccordement des conduites et d&#8217;aménagement du site, incluant la construction d&#8217;un système de pompage permettant la vidange des eaux usées accumulées dans le bassin de stockage, ainsi que les équipements connexes. La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines a d’ailleurs reçu confirmation, en novembre dernier, de l’octroi d’une subvention de 1 830 292 $ de Fonds Chantiers Canada. La facture totale de ces travaux devrait s’élever à près de 2,8 millions de dollars.

On craint un dépassement de coût de un million de dollars

La taxe sur les immeubles résidentiels est légèrement haussée de 0,66 $ à 0,68 $ par tranche du 100 $ d’évaluation, ce qui signifie que l’effort fiscal demandé pour une maison moyenne évaluée à environ 188 000 $ sera en hausse de 2 % environ, par rapport à 2009. 
Au chapitre des dépenses, la Ville prévoit augmenter le montant accordé à divers dossiers. Par exemple, une somme de 5 593 000 $ servira à l’administration générale, soit une hausse de 26 000 $ comparativement à l’an dernier. Du côté de la sécurité publique, on affiche une enveloppe budgétaire de 9 904 000 $, marquant une hausse de près de 3 % par rapport à l’année précédente. 
En ce qui a trait aux dossiers du transport, des travaux publics et du génie, une somme de 9 870 000 $ sera injectée en 2010, soit une augmentation d’à peine plus de 3 % qu’en 2009, attribuable, entre autres, à l’ajout de plusieurs kilomètres de nouvelles rues. 
Du côté de l’environnement, on prévoit un budget de 9 687 000 $, soit une hausse de 10 % par rapport à l’an dernier, en raison notamment de l’augmentation substantielle du taux d’enfouissement des déchets qui passe de 33 $ à 53 $ la tonne. 
Le budget réservé à l’urbanisme, l’aménagement et le développement sera pour sa part de 1 450 000 $, en hausse de 48 000 $ en comparaison à 2009. En matière de loisir et de culture, on consacrera 7 140 000 $ en 2010, soit quelque 454 000 $ de plus que l’an dernier. 
Programme triennal des dépenses en immobilisations 
Quelque 99 823 000 $ serviront au programme triennal des dépenses en immobilisations pour la réalisation d’une quarantaine de projets au cours des trois prochaines années. Une somme de 40 473 000 $ sera affectée, dès 2010, à la réalisation, notamment, du réaménagement de la partie existante de l’hôtel de ville, de l’élargissement de la rue Charles, de la mise aux normes de l’aréna du complexe Jean-Laurin, de l’aménagement d’un nouveau terrain de soccer synthétique et de la mise en service d’un nouveau puits d’eau potable, rue J.-A.-Bombardier, secteur de Saint-Janvier. 
Contributions diverses
La Ville réserve également une partie de son budget à diverses contributions qu’il accorde à des organismes. Par exemple, sa quote-part à l’Association des maisons de jeunes s’élève à 421 000 $. Elle verse également à la MRC de Mirabel une subvention de 202 000 $ pour soutenir les opérations du Centre local de développement et lui accorde une aide additionnelle de 124 000 $ afin qu’il puisse atteindre les objectifs du plan d’orientation stratégique et poursuivre ainsi le développement économique de Mirabel. 
En hausse de 1,2 % par rapport à l’an dernier, le budget 2010 adopté se caractérise par la volonté de l’administration Meilleur de contrôler les dépenses et de maintenir au plus bas niveau possible la taxation malgré la hausse constante de la population, l’accroissement des services offerts et les exigences du gouvernement du Québec.