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Le défi: un réseau cyclable à moins de 750 mètres des résidences

Le défi: un réseau cyclable à moins de 750 mètres des résidences

Publié le 30/04/2010

Un peu plus d’une trentaine de citoyens de Rosemère ont assisté à la consultation publique en lien avec la présentation du plan directeur pour l’amélioration du réseau cyclable de la ville, le 26 avril à la salle du conseil municipal. Le plan de la ville a été présenté par le chef des Travaux publics, Luc Fugère, accompagné de la mairesse de Rosemère, Hélène Daneault.

«La Ville a présenté son plan directeur qui a été bien accueilli dans l’essentiel par les citoyens. On a écouté les recommandations de nos cyclistes et on en prend bonne note», a indiqué la mairesse de Rosemère, se disant surprise par les réponses et informations obtenues lors de l’assemblée publique.

La Ville a l’intention d’améliorer son réseau afin de permettre à l’ensemble des citoyens d’avoir accès à un réseau cyclable dans une distance de 750 mètres. C’est un défi de taille pour une ville comme Rosemère qui possède plusieurs rues et quartiers non reliés. «On a appris qu’il y a au moins entre 200 et 300 personnes qui vont travailler à Montréal, à vélo, de Rosemère», souligne Hélène Daneault, se disant surprise d’une telle information.

Pour améliorer le réseau cyclable, le conseil municipal a débloqué un budget de 50 000 $. Cette somme servira notamment au marquage de la chaussée ainsi qu’à des travaux pour terminer certains tronçons existants, dès l’été 2010.
«Les citoyens nous ont demandé de faire des représentations auprès du Canadien Pacifique pour faire ajouter une voie cyclable sur le pont reliant Sainte-Rose à Rosemère, actuellement en construction», a mentionné la mairesse, se disant ouverte à étudier toutes les possibilités.

Les points importants pour le développement du réseau cyclable, dans l’optique de la ville et des citoyens, sont le boulevard du Curé-Labelle et du chemin de la Grande-Côte. Dans le cas du boulevard du Curé-Labelle, la mairesse s’est engagée à faire des représentations pour améliorer la sécurité des cyclistes auprès des intervenants. Rappelons que l’artère routière est sous la juridiction du ministère des Transports du Québec.

Pour ce qui est du chemin de la Grande-Côte, sa configuration ancienne complique l’intégration d’une piste cyclable tout au long de l’artère routière. Toutefois, la Ville procède actuellement à la réfection de l’artère, avec un projet échelonné sur 5 ans. «On va regarder comment on peut améliorer la sécurité sur Grande-Côte», mentionne la mairesse, rappelant que son administration a investi 1,2 million pour terminer la Route verte depuis 2005.