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Le Concours littéraire du SESB

(Photo Pierre Latour)

Le Concours littéraire du SESB

Publié le 13/04/2010

L’an dernier, le Syndicat de l’enseignement secondaire des Basses-Laurentides avait tenu un grand concours artistique. Or, voilà que l’activité se transformait cette année en concours littéraire et, conséquemment à une forte participation des élèves, il semble que l’on songe sérieusement à une récidive.

Et puisque l’auteur de ces lignes fut aussi juge dudit concours, alors permettez que je rajoute la qualité des textes au nombre des participants. Ils étaient une centaine, en fait, pour trouver une quasi-nécessité à cette initiative qui donne par ailleurs une solide emprise aux enseignants sur leurs élèves plus doués.

Le concours recoupait les deux cycles du secondaire, alors que les 1re, 2e et 3e secondaires devaient écrire un récit d’aventure, tandis que les 4e et 5e secondaires planchaient sur la nouvelle littéraire.

Le concours tenu tout au long du mois de mars couronnait donc chez les plus jeunes Oksana Anthian, de la polyvalente Sainte-Thérèse, qui recevait une bourse de 100 $ avec la première place, et Caroline Bergeron, également de la PST, qui touchait un chèque de 75 $ pour le deuxième rang. Les deux élèves sont de la Formation musicale intensive, dans la classe de français de l’enseignante Manon Regaudie.

Maude Therrien faisait finalement honneur à l’école Hubert-Maisonneuve et son enseignante Sylvie Grandbois, en acceptant la bourse de 50 $ pour sa troisième place.

Au deuxième cycle, l’école Liberté-Jeunesse et l’enseignante Nathalie Morand triomphaient grâce à leur élève Korane Goulet, qui recevait la bourse de 100 $.

Aurélie Bastien recevait la bourse de 75 $ avec les honneurs d’une seconde place pour l’École secondaire des Patriotes et son enseignante Louise Gauvreau.

Pénélope Moreau touchait finalement la bourse de 50 $, en décrochant la troisième place pour l’école Rive-Nord et son enseignante Marie-Ève Laframboise.

Il s’agissait donc d’une initiative syndicale dont le vice-président, Pierre St-Jacques, était membre du jury avec les enseignants Jean Bellavance et Normand Marquis, alors que Marie Bourque représentait les parents. L’auteure Louise Poulin (Le Champ des merles et un Clin d’œil à la porte du paradis), ainsi que moi-même (Le Fugueur I et II et Demain les loups, à paraître cet automne), aussi comme journaliste régional, complétions le panel.

Terminons cette remise de prix avec l’enseignante Josée Ouellet, de l’École secondaire d’Oka, qui recevait un prix de participation décerné au hasard, ce qui constitue le seul salaire des professeurs participant au concours.

La remise des prix avait lieu à la bibliothèque de la polyvalente Sainte-Thérèse, en compagnie des parents des élèves dont les textes avaient été primés.

Terminons en soulignant la qualité des petites histoires fantastiques que ces élèves ont écrites, souvent avec un trait de génie dans la chute et toujours beaucoup de consistance dans la narration. Chacune d’elle était un petit ravissement.

Concluons aussi en précisant qu’il est faux de croire que les jeunes d’aujourd’hui soient moins bons en français que nous ne le fûmes; ils sont meilleurs à l’oral comme à l’écrit, quoique la sous-performance des gars semble malheureusement se perpétuer par les chromosomes.