C’est d’une alliance avec la Conférence régionale des élus (CRÉ) des Laurentides et les huit CLD du territoire que Laurentides Économique est né pour offrir des services de deuxième ligne.
«Laurentides Économique a été créé dans une vision de développement économique et d’alliances stratégiques. L’organisme se développe en harmonie et il est performant», affirme le président de la CRÉ, Marc Gascon.
Laurentides Économique, par ailleurs, a été créé en partenariat avec la direction régionale du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE). «Nous le voyons d’un bon œil pour son importance dans le milieu et la concertation avec le ministère et les CLD. On encourage le développement de l’économie dans les régions», a indiqué Jocelyn Bianki, directeur régional du MDEIE.
Il a d’ailleurs ajouté en entrevue: «Le partenariat avec Laurentides Économique est très positif et va au-delà du financement pour les entreprises. On travaille en concertation.»
Pierre Descoteaux, directeur général de Laurentides Économique, avant de laisser la parole aux CLD pour parler de leurs bons coups, a présenté différents tableaux de compilation offrant un portrait statistique pour l’ensemble des CLD.
Les investissements pour des projets provenant de fonds autres que ceux qui sont sous entente avec le MDEIE ont été de l’ordre de 3 144 068 $ pour 683 projets, dans différents secteurs d’activité, et générant plus de 35 fois l’investissement consenti, soit 114 515 113 $. Voilà qui démontre l’impact des CLD dans les investissements de la région, a souligné M. Descoteaux.
Plusieurs réussites ont été soulignées par les directeurs des CLD lors de l’évènement. Par exemple, la création du Fonds régional d’investissement de croissance (FRIC) pour accélérer la réalisation des projets sur le territoire de la MRC Deux-Montagnes ou le journal trimestriel pour mettre les entrepreneurs en évidence. Ou encore le concept du Marché l’Authentique, à Mirabel, où les agriculteurs portent leurs produits jusqu’aux consommateurs, a souligné Jean-Luc Riopel.
Charles Le Borgne, pour la MRC de Thérèse-De Blainville, a fait mention des investissements de l’ordre de 8 millions pour La Petite Bretonne, qui ont permis à l’entreprise blainvilloise de garder 80 emplois et d’exporter aux États-Unis, ou encore le système de covoiturage avec Paccar, qui a sauvé 250 cases de stationnement, puisque 25 % de ses employés utilisent le procédé. Le projet pourrait s&#8217;implanter dans tous les parcs industriels.

Laurentides Économique: les bons coups des CLD

D’abord, Northrop Grumman Corporation et L-3 MAS ont annoncé leur association en vue de fournir au Canada une variante du systèmed’aéronef sans pilote (UAS) de haute altitude et longue endurance (HALE) du Global Hawk, produit par Northrop Grumman, pour assurer une surveillance continue de ses territoires arctiques.
Cette variante appelée «Polar Hawk»sera conçue pour voler pendant de longues périodes de temps dans des conditions météorologiques difficiles et sur de vastes territoires, surveillant les terres, littoraux, glaces et eaux de l’Arctique.
En volant à 60 000 pieds d’altitude, bien au-dessus des intempéries et de l’aire de trafic commercial aérien, le Polar Hawk peut couvrir plus de 22 000 kilomètres et demeurer en vol pendant plus de 33 heures, jour et nuit, peu importe les conditions météorologiques.
«L’expertise de L-3 MAS en gestion et maintenance d’importantes flottesd’avions pilotés, sa longue expérience en perfectionnement de véhicules aériens sans pilote et ses solutions de soutien en service d’avant-garde se marient naturellement à la renommée mondiale de Northrop Grumman en conception, développement, production, soutien opérationnel et maintien en puissance d’UAS pour des clients du monde entier», a déclaré Jacques Comtois, vice-président et directeur général de L-3 MAS.
Par ailleurs, L-3 MAS, avec son partenaire Avianor, a annoncé qu’elle vient de remporter le contrat accordé par le gouvernement du Canada pour le soutien en service (SES) complet de la flotte des Airbus CC-150 Polaris.
La flotte de CC-150 Polaris est exploitée par le gouvernement canadien pour des fonctions de haute importance comme le transport VIP, le ravitaillement air-air, ainsi que du transport de passagers, de fret et d’équipements médicaux. L-3 MAS assumera la gestion globale du programme et du matériel, les services de soutien technique ainsi que l’entretien quotidien des appareils de la Base des Forces canadiennes (BFC) à Trenton. De son côté, Avianor prendra en charge l’entretien lourd de la flotte, ainsi que les services de MRO des composants depuis ses installations à Mirabel.
«Nous sommes fiers d’avoir été choisis par le gouvernement canadien pour soutenir la flotte des CC-150 Polaris et leur mission stratégique de haute importance. Ce succès démontre toute l’importance que L-3 MAS accorde à ses clients, à la qualité de son travail et à ses relations d’affaires à long terme en tant que principal fournisseur canadien de soutien en service pour des aéronefs militaires», a mentionné Jacques Comtois.
L-3 MAS (Canada) inc., une division de L-3 Integrated Systems, est l’un des plus importants fournisseurs canadiens de solutions de prolongation de cycle de vie d’aéronefs, de soutien en service d’aéronefs et de services d’aérostructure pour le compte de clients gouvernementaux et commerciaux. L-3 MAS, dont le siège social est situé à Mirabel, compte plusieurs centres d’opération au Canada et à Williamtown, en Australie.

Importants contrats pour l’entreprise L-3 MAS

Le 30 mai dernier, dans les locaux de la TVBL, à Sainte-Thérèse, une trentaine d’ambassadeurs du transfert d’entreprises ont assisté au visionnement de la vidéo Carrière EntRepreneurs 2, un second outil destiné aux entrepreneurs-repreneurs.
Dans les faits, de 2015 à 2020, 43 000 entrepreneurs au Québec prévoient se retirer des affaires, soit en vendant leur entreprise ou en la transmettant à une relève. Or, seulement 21 000 personnes souhaitent reprendre une entreprise, ce qui devrait générer un déficit de 22 000 entreprises qui n’auront pas de relève, d’où l’importance de mettre les choses en perspective.
«C’est une merveilleuse occasion de revoir notre approche et de réinventer divers mécanismes de transfert de propriété, de direction, et relancer la culture entrepreneuriale du Québec qui a subi un recul notable par rapport aux autres provinces du Canada», a indiqué Ian Reid, Commissaire à la relève entrepreneuriale.
À travers la vidéo Carrière EntRepreneur 2, chefs d’entreprises et conseillers en transfert témoignent des défis de la relève, tout en offrant des conseils aux repreneurs des générations C et Y en regard de leur rôle de futur leader d’entreprise. La vidéo est accessible sur le site Web de Laurentides Relève Entrepreneuriale, au [www.laurentidesreleve.ca].
Soulignons que le Centre de transfert d’entreprises des Laurentides se donne comme mission de sensibiliser la population de la région des Laurentides au processus de transfert d’entreprises, tout en faisant la promotion des moyens afin que la relève soit une réussite pour toutes les parties, tant pour ceux qui cèdent que pour ceux qui reprennent une entreprise.