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La peine capitale pour le présumé meurtrier de sa fille

Photo Michel Chartrand

La peine capitale pour le présumé meurtrier de sa fille

Publié le 26/04/2011

Le 8 mars dernier mourait assassinée Elena Prekatsounakis, 23 ans, la fille de Marinella De Oliveira, une résidante des Basses-Laurentides.

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Cette ancienne commissaire de la CSSMI n’a désormais qu’un seul mot en bouche: demander au Canada la peine capitale pour les meurtres crapuleux.

Ce qui veut dire? «Je veux le certificat de décès de celui qui a tué ma fille», martèle-t-elle. Le ton est sans équivoque pour la frêle mère de famille qui a deux autres enfants.

L’homme en question, un ressortissant tanzanien de 31 ans répondant au nom de Selehe Rashid Ottman, a été accusé de meurtre au second degré, le mercredi 9 mars, au palais de justice de Montréal.

Selon ce qui a été écrit, il s’agirait du conjoint de sa fille.

«C’est entièrement faux, ce n’était pas le conjoint de ma fille. Elle était là, ce soir-là, pour célébrer la semaine de relâche avec ses amis et n’entretenait pas de liaison avec lui», affirme-t-elle, catégorique. «Cet homme a tranché la gorge de ma fille et l’a poignardée à quatre reprises», dit-elle, le visage altéré par une douleur incommensurable.

Selon cette dernière, l’arme du crime, le couteau, était le seul objet contondant dans l’appartement. «Tous les autres couteaux étaient en plastique», dit-elle.

Brillante étudiante, Elena poursuivait sa scolarité en droit international à l’Université Athens, en Grèce, et devait obtenir son diplôme le 11 août prochain.

Une pétition pour restaurer la peine capitale a été lancée la journée de l’entrevue. Elle est disponible sur Google. Il suffit de taper dans le moteur de recherche : demande au gouvernement canadien de réinstaurer la peine capitale. De plus, la Fondation Brenda Elena De Oliveira verra le jour sur Facebook, à la fin du mois d’avril. Le but de cette fondation, destinée principalement aux jeunes filles, est de lancer le débat sur le milieu carcéral.