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La nécessité de stimuler l’entrepreneuriat

(Photo Michel Chartrand)

La nécessité de stimuler l’entrepreneuriat

Publié le 04/12/2009

Dans le cadre de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale 2009, le Carrefour Jeunesse-Emploi, de concert avec la Chambre de commerce Thérèse-De Blainville, a reçu la conférencière Nathaly Riverin.

Diplômée du Massachusetts Institute of Technology en Entrepreneurship Development Program, détentrice d’un diplôme en gestion, option stratégie d’entreprises, de l’Institut d’administration des entreprises d’Aix-en Provence, d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université Laval et d’un baccalauréat dans la même discipline de l’Université de Sherbrooke, Mme Riverin œuvre aujourd’hui à titre de vice-présidente de la Fondation de l’entrepreneurship. Sa mission première? Promouvoir la culture entrepreneuriale comme moyen privilégié d’assurer le développement économique et social du Québec.

Parce qu’on n’a pas le choix
À travers sa conférence intitulée Votre région compte-t-elle des Fred Pellerin et des Guy Laliberté? Sauriez-vous les reconnaître?, Mme Riverin a d’emblée signifié que sa présence n’était pas le fruit du hasard. «L’entrepreneuriat me tient à cœur et je crois qu’il faut en parler, de différentes façons et à différents auditoires», a-t-elle fait valoir. Et pour plusieurs raisons. Dans un contexte où les problématiques environnementales sont omniprésentes et où, particulièrement dans la région des Laurentides, le haut taux de décrochage scolaire demeure préoccupant, Mme Riverin est d’avis que l’entrepreneuriat prend tout son sens.

D’abord, parce que stimuler l’entrepreneuriat se traduit dans bien des cas par la création d’emplois, la fierté d’une communauté, et le contrôle local de ses entreprises, le dépassement de soi, une meilleure persévérance scolaire, la génération de richesse et la passion des gens qui vont au bout de leurs idées, de leurs projets, mais aussi et surtout parce qu’on a pas le choix.
«En 2005, une étude a démontré que 28,5 % des Chinois avaient l’intention de créer leur propre entreprise d’ici les trois prochaines années. En Amérique du Sud, c’est près du quart de la population qui a répondu par l’affirmative», a-t-elle révélé. Au Québec, ce chiffre tombe à 13,6 %. «On parle ici de 400 millions de Chinois versus 700 000 Québécois qui ont l’intention de créer leur entreprise. La menace est bien réelle. Parce que tous ces entrepreneurs potentiels convoitent le même marché. Et avec Internet, tout le monde part désormais à égalité en terme d’information», a-t-elle ajouté.

Enfin, Mme Riverin propose d’adopter une attitude et une démarche visant à dynamiser les collectivités, à mobiliser les leaders entrepreneuriaux et faire des acteurs locaux des catalyseurs de créativité.

Pour en connaître davantage sur le Carrefour Jeunesse-Emploi, composez le 450-437-1635 ou visitez le www.cje-tdb.qc.ca. Services gratuits offerts aux jeunes de 16 à 35 ans.