On peut pratiquement mentionner que la crème des joueurs au Québec se retrouve dans les Laurentides. Lisa-Marie Pelletier et Maxime Leconte ont tous les deux mérité le titre d’athlète de l’année par la Fédération québécoise du sport étudiant dans le collégial AAA. 
La numéro 10 des Nordiques a fini la saison au troisième rang des meilleures marqueuses, avec quatre buts, mais elle a été la pierre angulaire de plusieurs autres filets. 
«J’ai été un peu surprise de savoir que j’avais été choisie, a-t-elle mentionné. L’an dernier dans le AA, j’avais été la meilleure marqueuse du circuit, donc je m’y attendais, mais cette année, pas du tout.»
Pelletier en était à sa dernière campagne au niveau collégial, elle qui s’alignera avec la formation de l’UQAM l’année prochaine. «Je suis contente de finir avec ce titre, mais je suis déçue de quitter les Nordiques après seulement une saison dans le AAA, a-t-elle souligné. Il y avait quelques universités intéressées à mes services, mais depuis le début, je savais que c’était à l’UQAM que je voulais aller, en raison du programme.» 
Étudiante en Sciences humaines, profil comportement humain et interactions culturelles, à Lionel-Groulx, elle étudiera en Sexologie. Mardi prochain, elle se rendra à Toronto pour le banquet canadien, où elle sera en nomination pour l’athlète de l’année au pays. Elle est déjà titulaire d’une place au sein de l’équipe étoiles canadienne. 
Sa coéquipière Sarah Bernard-Lacaille l’a rejointe dans la constellation québécoise. L’étudiante en Sciences humaines, profil général avec mathématiques, a maintenu une cote R de 31,2, ce qui lui a valu le titre de joueuse étudiante des Nordiques. 
De plus, l’équipe féminine s’est vue octroyer le titre de la formation ayant démontré la meilleure éthique sportive tout au long de la saison. 
Leconte et Rivard-Maisonneuve honorés
Le capitaine Maxime Leconte accompagnera Lisa-Marie Pelletier à Toronto puisqu’il a également été nommé joueur de l’année au Québec. 
«C’est bien de recevoir un honneur individuel, mais j’échangerais cette nomination avec le titre de champions de la Ligue, a-t-il lancé. On ne remporte pas un tel prix sans une bonne équipe à ses côtés.»
Celui qui arbore également le numéro 10 sera de retour avec les Nordiques, la saison prochaine, et il espère que les péripéties de la fin de saison ne se répèteront pas. 
«On aura juste à assurer notre place dans les séries au lieu d’avoir à espérer une défaite de nos adversaires.»
Guillaume Rivard-Maisonneuve excelle autant sur le terrain que sur les bancs d’école. Inscrit au programme des Sciences de la nature, il a maintenu une cote R de 32,4 qui lui a valu le mérite académique chez les Nordiques, mais également dans toute la province.

Michael Stinziani
L’attaquant de Lorraine Michael Stinziani a changé d’adresse, la semaine dernière. Les Saguenéens de Chicoutimi ont fait l’acquisition de ce vétéran de cinq saisons en retour d’un choix de troisième ronde. Stinziani, un joueur de 20 ans, portait les couleurs des Screaming Eagles du Cap-Breton et avait été repêché au deuxième tour, en 2005, par les Olympiques de Gatineau. En 11 parties, il avait une fiche de cinq buts et deux passes avant de prendre la route de Chicoutimi, où il n’a toujours pas de point, en deux rencontres. 
Marie-France Dubreuil
La patineuse et épouse du Boisbriannais Patrice Lauzon a changé de partenaire le temps d’une série télévisée. Marie-France Dubreuil, en effet, patine avec le dernier marqueur de 50 buts du Canadien de Montréal, Stéphane Richer, pour l’émission de téléréalité Battle of blades. Il s’agit de la seule paire toute québécoise et le duo est parmi les quatre couples toujours en lice. Marie-France et Stéphane ont besoin de vos votes. L’émission est diffusée chaque dimanche soir, à 20 h, sur les ondes de CBC, la chaîne anglaise de Radio-Canada. Lauzon est évidemment dans l’entourage du couple, lui qui sert d’entraîneur à l’ancienne vedette de la Ligue nationale. 
Caroline Seyer
La cavalière Caroline Seyer a connu une belle saison avec son cheval Zuzu’s Petals. Elle en était à sa première année sur un cheval, elle qui montait un poney, la saison dernière. Âgée de 14 ans, Caroline a remporté la médaille Conrad-Laurin, au banquet de la Fédération équestre des Laurentides. En équitation junior B, elle a mérité une deuxième place tout comme chez les sauteurs juniors amateurs. De plus, elle a pris le troisième rang à la médaille sauteur. Elle a été appelée à représenter les Laurentides lors des Jeux équestres du Québec et elle a gagné une médaille de bronze dans la division médaille sauteur. 
Pierre Dagenais
L’ancien numéro 26 des Canadiens de Montréal, Pierre Dagenais, s’aligne pour une deuxième année consécutive avec les Traktor de Chelvabinsk, dans la KHL. En 2008-2009, il a marqué 14 buts et récolté 5 passes en 40 parties. Cette année, le Blainvillois affiche un dossier de 5 buts et 9 passes en 18 rencontres. Sa formation se retrouve dans le milieu de peloton de la division Est.

Michael Stinziani, Marie-France Dubreuil, Caroline Seyer et Pierre Dagenais

Si celui de jeudi contre les Lynx d’Édouard-Montpetit a été cinglant, le revers de samedi a permis de constater que la formation du collège Lionel-Groulx était en rodage en ce début de campagne. 
De plus, les Nordiques étaient privées des services de leur capitaine Geneviève Plante, nommée recrue de l’année en 2008-2009, en raison d’une blessure à la cheville. 
Samedi, les championnes des deux dernières années, les Élans de FX Garneau, étaient de passage dans le gymnase du collège Lionel-Groulx. Après une première manche sans équivoque de 25-11, les Nordiques ont répliqué en remportant la deuxième 27-25. Les Élans ont fermé les livres en gagnant les deux suivantes 25-15 et 25-19. 
Annie-Claude Pellerin s’est distinguée dans cette rencontre avec 13 attaques marquantes. Andréane Gariépy et Sophie Dallaire ont suivi avec cinq chacune. 
«Quand Annie-Claude était en arrière, c’était plus difficile, a lancé Sauro. Ce qui est encourageant, c’est que c’est Geneviève Plante qui sera en avant quand Annie-Claude sera en arrière.» 
«Nous avons bien joué défensivement, surtout au bloc (un total de 10), a-t-il ajouté. Nous allons être une équipe plus efficace au bloc que par le passé.»
L’entraîneur profite de ce début de saison pour faire des essais, ce qui lui fait dire que sa formation sera plus forte en fin de saison. 
«Nous avons trois passeuses assez grandes qui peuvent également attaquer, a-t-il lancé. Pour avoir plus d’options en attaque, on a changé de passeuse en cours de route et ça a un peu changé le momentum. C’est normal, c’est nouveau pour elles.»
Jeudi de la cacophonie
Deux jours plus tôt, c’était soir de première pour les Nordiques et sûrement que la vidéo a été utile parce que ce n’était pas beau à voir, par moments. 
Les Lynx ont défait les Nordiques par le pointage de 25-16, 25-13 et 25-18. «Les filles étaient vraiment nerveuses. Pour certaines, c’était la première fois qu’elles jouaient au niveau collégial.»
Dans les deux premières manches, les attaques marquantes pour les Nordiques étaient une denrée rare, mais, à la défense des attaquantes, les passes étaient rarement précises. 
«Magy (Ouimet) était la passeuse qui nous a permis de remporter le Championnat canadien junior, l’an passé. Elle était nerveuse et ça a paru. Samedi, elle était plus à l’aise.»
En tout et partout, les erreurs commises par les filles de Lionel-Groulx ont permis aux Lynx de prendre de belles avances. Elles ont fait 11 erreurs en attaques, sept mauvaises réceptions et six services manqués, ce qui fait un total de 24 points donnés à l’adversaire et ça, c’est sans compter les trois doubles touches et les fois que les filles ont touché le filet. 
Hier, vendredi, elles étaient à Trois-Rivières pour tenter de gagner un premier match cette saison. Le 14 novembre, elles seront de retour sur le terrain pour affronter les Volontaires de Sherbrooke.

La crème à Lionel-Groulx