Et l’artiste d’amener son récent intérêt dans la «grosse pomme» américaine, qu’il a photographiée dans le jeu de ses vitrines pour offrir des images tout à fait saisissantes de la vie new-yorkaise. Joshua Radu ne se cache pas non plus de vouloir revisiter la cité bombardée par des avions pour lui redonner son lustre.
«J’essaie de prendre une photo qui raconte une histoire subtile ou qui vous fait regarder et vous interroger. La composition est très importante pour moi. Je suis toujours à la recherche d’un nouveau regard sur la vie», de commenter l’artiste.
Et il faut dire que la superposition d’images, via le jeu des reflets de vitrines de Manhattan, agit fortement sur cette représentation qui semble étoffer la vision en démultipliant les points de vue dans une même photographie. On a une impression tridimensionnelle qui nous fait scruter longuement le même portrait, au point de suggérer des histoires urbaines aux plus imaginatifs.
Précisons que les photographies de l’artiste originaire de Saskatoon ont été publiées dans Photo Life, Photo Selection, Hook on outdoors et Regards du Québec et que l’homme a notamment parcouru l’Angleterre, la Russie, le Botswana et l’Arctique en Norvège à la recherche d’images fortes.
L’exposition La ville se mire se poursuit donc jusqu’au 30 juin, au 1000, chemin du Plan-Bouchard. La galerie adjacente à la bibliothèque est ouverte de 18 h à 21 h. Vous pouvez aussi voir les œuvres de Joshua Radu sur le site [www.joshuaradu.com].
«Porter un appareil photo me donne une excuse pour aller d’un endroit à l’autre et voir des choses que le grand public ne voit généralement pas ou ne visite pas», termine-t-il.