Les citoyens de la MRC de Thérèse-De Blainville et des Basses-Laurentides devraient retenir son nom. Pourquoi? Essentiellement parce qu’il ne serait pas surprenant de la voir bientôt dans l’arène politique régionale. «J’en étais à ma première expérience au Forum étudiant. L’équipe du collège Lionel-Groulx était très bien préparée. Nous avons fait bonne figure cette année et nous en sommes tous très fiers», mentionne la jeune politicienne.
Étudiante au collège Lionel-Groulx, Jessie possède une bonne part des attributs nécessaires pour évoluer dans l’univers de la politique québécoise. Manifestement, elle est une femme de conviction et de cœur, elle verbalise adéquatement ses idées sur un ton rafraîchissant qui ne reprend pas les vieilles formules. «J’avais le goût d’aller voir comment ça fonctionne à l’Assemblée nationale. Je pense que c’est la curiosité qui m’a emmenée à participer», dit-elle, les yeux vibrants de passion pour l’appareil politique.
Pour être nommée première ministre, Jessie a dû convaincre ses pairs de lui accorder leur confiance. Au total, huit participants convoitaient le poste. Après les discours, les retraits de candidature et les nombreux votes, elle a été désignée pour représenter sa formation politique. «Nous étions à gauche et pour l’environnement», mentionne-t-elle, un sourire en coin. Comme projet, les étudiants du Collège ont proposé la nationalisation de l’éolienne, une proposition similaire à celle de Québec solidaire dans la politique réelle.
Qu’est-ce qu’elle a appris après une semaine à l’Assemblée nationale? «J’ai remarqué que les politiciens sont dans une bulle. Ils sont ensemble à siéger de nombreuses heures à l’Assemblée nationale. C’est beaucoup de travail et il faut toujours garder en perspective ce que pensent nos concitoyens», dit-elle, précisant avoir été surprise par la charge de travail.
Existe-t-il une différence entre le leadership d’une femme et celui d’un homme en politique? Selon Jessie, son expérience de simulation lui a permis de constater des différences dans l’approche interpersonnelle d’un homme et d’une femme. «L’approche féminine m’a beaucoup aidée. J’ai remarqué que les femmes cherchent la collaboration plus que la confrontation dans les débats», conclut-elle.