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Jérémy Demay: l’humoriste humaniste

Jeremy Demay présente Ça arrête pu d’bien aller!

Jérémy Demay: l’humoriste humaniste

Publié le 12/03/2013

Français d’origine installé au Québec depuis quelques années, Jérémy Demay sera de passage à Sainte-Thérèse, les 15 et 16 mars, afin de présenter son tout premier spectacle solo intitulé Ça arrête pu d’bien aller!

Présentement en rodage, le spectacle sera ensuite présenté en première montréalaise au Théâtre Saint-Denis, en mai prochain. Rencontre avec un humoriste pas tout à fait comme les autres.

D’abord en raison de ses origines. «Je suis Français, mais mon humour est québécois. C’est ici que j’ai appris à faire de l’humour», pointe-t-il. Ensuite, par sa façon de faire. «Je veux que les gens vivent le show avec moi, qu’ils le créent avec moi», lance-t-il. Avis au public des prochaines semaines, préparez-vous à être mis à contribution. «Il y a de ces pépites d’or qui sortent de la bouche des gens», constate le jeune homme.

Pour son premier spectacle, Demay a choisi de confier la mise en scène à un autre humoriste… Mike Ward. Pour plusieurs raisons, la principale, outre l’immense expérience de Ward en humour, étant que ce dernier se situe justement aux antipodes de son jeune protégé. «Mike est à l’opposé de ce que je suis sur scène», confie Demay. En revanche, l’audace de Ward, son impudence et son mépris des conventions ont forcé Demay à surmonter ses peurs et à explorer davantage son côté émotif. «Si on est honnête dans ce qu’on raconte, les gens vont nous suivre. Les gens aiment et méritent l’honnêteté», laisse-t-il tomber.

Faire du bien

Fasciné par le plaisir de jouer, sacré Révélation lors du Grand Rire de Québec, en 2008 et gagnant, la même année, de la première place du concours En route vers mon premier gala Juste pour rire, Demay cumule depuis les apparitions sur scène et même à la télévision. Tout ça, à 30 ans à peine. Or, par-dessus tout, Demay, qui s’autoproclame lui-même humoriste humaniste, ne souhaite qu’une chose: faire rire, bien sûr, mais plus encore, faire du bien.

«Je sais que je ne peux pas sauver le monde… mais si je peux juste faire du bien aux gens en les faisant rire, je me dis que j’ai réussi», plaide-t-il. Ce qui n’a pas toujours été le cas. «Quand j’ai débuté en humour, c’était évidemment pour faire rire les gens, mais surtout par besoin d’amour. Je me nourrissais de l’amour du public. En chemin, j’ai changé», glisse-t-il.

Or, ce chemin qu’il emprunte désormais lui vient d’une réflexion amorcée il y a trois ou quatre ans, à une époque où Demay n’était pas bien avec qui il était. «Pourtant, j’avais tout pour être heureux: de l’argent pour manger, une blonde, une maison», énumère-t-il. Le problème venait de l’intérieur, alors qu’une angoisse perpétuelle l’habitait. Quelques thérapies et quelques années plus tard, tout a changé dans la vie de Demay. Tout, sauf son besoin de faire rire les gens, seulement bonifié. «Maintenant, je fais de l’humour uniquement pour faire du bien aux gens», termine-t-il.

Pour réserver votre place à l’église Sacré-Cœur de Sainte-Thérèse, les 15 ou 16 mars, composez le 450-434-4006, ou visitez le [www.odyscene.com].