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Jenny Dubé s’élancera aussi

Jenny Dubé s’élancera aussi

Publié le 15/03/2011

Parmi les casse-cou qui se hasarderont au jeu du Red Bull Crashed Ice, le samedi 19 mars, dans la Vieille-Capitale, se trouve également une jeune femme du secteur Saint-Janvier de Mirabel, Jenny Dubé.

Jenny en sera à sa troisième participation et tentera de faire oublier sa tentative de 2010 qui l’a menée directement à l’hôpital en raison d’une sévère foulure à un pied. «J’y étais allée avec un peu trop d’énergie», avoue la principale intéressée.

Lors des dernières qualifications à Montréal, la Mirabelloise a enregistré le meilleur temps de cette épreuve pour la troisième année d’affilée. Sa performance de 13 secondes 52 centièmes, en 2011, lui confère le troisième meilleur chrono au Canada lors de l’étape préliminaire. À sa première année, elle avait détenu le premier temps canadien.

Elle sera d’ailleurs la seule femme des patineuses présentes aux qualifications de Montréal à se mettre en péril à Québec.

«J’avais peur d’avoir perdu un peu de vitesse, mais je me suis convaincue que non lors des qualifs», souligne Jenny Dubé.

En 2009, à sa toute première présence sur la piste glacée d’une longueur de 550 mètres d’une inclinaison de 60 mètres avec obstacles, Jenny Dubé avait terminé en troisième place, ayant parcouru le trajet avec un temps dépassant à peine une minute.

Comme plusieurs des téméraires patineurs à prendre part à la folle descente combinant vitesse et agilité, Jenny Dubé est une hockeyeuse. Elle s’aligne actuellement avec une équipe féminine de calibre junior A de la région des Laurentides. Elle avait précédemment évolué trois années avec les Nordiques de Lionel-Groulx, dans le collégial AA.

«Je suis en très bonne forme et vraiment casse-gueule. J’aime les sports motorisés. J’ai déjà fait de la compétition en quad», confie la jeune femme de 21 ans qui aimerait faire carrière en relations publiques pour une entreprise comme… Red Bull.

«Ça prend un certain degré d’insouciance pour essayer ça, mais une fois qu’on y est, on ne peut plus reculer. Je suis trop orgueilleuse», ajoute-t-elle.

Et la consommation de Red Bull dans tout ça? «Oui, j’en consomme, mais jamais la nuit avant une épreuve», rigole Jenny Dubé.