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Jean Blanchard, maire de 1975 à 1987

Jean Blanchard a été, jusqu’en 1987, le premier préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville. Par la suite, c’est lui qui a assumé les premières fonctions de directeur général de la Corporation du Centre culturel et communautaire Thérèse de Blainville. À la suite de son décès, le drapeau de la Ville a été mis en berne et le demeurera jusqu’à lundi, jour de ses funérailles.

Jean Blanchard, maire de 1975 à 1987

Publié le 20/05/2011

Jean Blanchard a été maire de la Ville de Sainte-Thérèse, de 1975 à 1987. Notaire de profession, il a ensuite poursuivi sa carrière bien au-delà de ses fonctions de premier magistrat, jusqu’en 1994, année de sa retraite.

Natif de Sainte-Thérèse, il a habité et profondément aimé cette ville jusqu’à sa mort, survenue le dimanche 15 mai dernier, à l’âge de 81 ans.

L’auteure de ces lignes n’a pas connu Jean Blanchard. Elle a écrit ce texte sur la base de ce qui lui a été confié. Par ses filles, Marie et Caroline, mais surtout par sa femme, Andrée, avec qui il a partagé plus de 50 ans de sa vie.

«Mon mari était un homme qui savait bien s’entourer. Il avait ce talent-là. C’était un rassembleur», racontait-elle, au lendemain du décès de son mari. Spontanément, deux noms ont alors surgi de sa mémoire: Jean-Guy Landry et Marcel Sanche. Des conseillers municipaux et de précieux atouts pour l’équipe Blanchard.

Quelques découpures de journaux, jaunies par le temps, et un DVD réalisé et produit par Les amis de Jean Blanchard au terme de ses 12 années à la mairie aident à mieux cerner Jean Blanchard, un homme de devoir et de fierté dont les actions auront non seulement contribué à sortir Sainte-Thérèse de la torpeur dans laquelle elle s’enlisait lentement, au tournant des années 1970, mais auront aussi et surtout façonné le visage de Sainte-Thérèse, tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Les réalisations du maire Blanchard

Parmi les projets réalisés sous la gouverne de M. Blanchard, mentionnons, entre autres, plusieurs aménagements d’intersection, dont celle des rues Blainville et de l’Église, la transformation du couvent en hôtel de ville, la restauration de la rue Turgeon, le prolongement de la rue Saint-Louis (autrefois appelée la Promenade des philosophes), le retour de la SAQ au centre-ville et l’implantation du CLSC, rue Saint-Joseph, l’aménagement du centre culturel J.-Olindo-Gratton et de la maison Lachaîne, la participation de la Ville à la régie du Domaine Vert, la construction de 247 logements subventionnés et la signature du pacte d’amitié avec Annecy, une entente qui dure depuis 24 ans.

En 1977, Jean Blanchard est élu par un vote unanime de l’Assemblée nationale du Québec au poste de directeur adjoint du Bureau du financement des partis politiques, auquel il renoncera, quelques mois plus tard. Dans une lettre ouverte publiée par Le Progrès, en date du 5 avril 1978, M. Blanchard écrit ceci: «Je veux ainsi démontrer à toute la population mon attachement pour la Ville de Sainte-Thérèse et lui dire tout simplement que mon devoir est ici et non ailleurs.»

L’année 1982 aura été une année marquante pour la Ville de Sainte-Thérèse, alors que le nouvel hôtel de ville, aménagé dans le couvent des Sœurs de la congrégation de Notre-Dame, est finalement inauguré. Un pôle d’attraction important, selon M. Blanchard, qui aura notamment permis de rapatrier au centre-ville les principaux services municipaux, tels les loisirs et la bibliothèque municipale, alors située dans le sous-sol de la bâtisse.

En 1987, Jean Blanchard tire sa révérence, par choix, pour mieux se consacrer à sa famille et ses autres activités professionnelles. Élie Fallu lui succédera à titre de maire.

L’histoire de Jean Blanchard, c’est aussi celle de Sainte-Thérèse. Déterminé à rallier les gens autour d’un noyau villageois et faire du centre-ville de Sainte-Thérèse un endroit où il fait bon aller, M. Blanchard peut se targuer d’avoir tenu à l’époque un discours qui, malgré les années, demeure actuel. Comme quoi la vie continue et l’histoire se répète.