logo journal nord-info
icon journal
Invité de la CCITB: Joël Bouchard, d’athlète à entrepreneur

Joël Bouchard

Invité de la CCITB: Joël Bouchard, d’athlète à entrepreneur

Publié le 10/04/2014

Conférencier invité de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville, Joël Bouchard a relaté les grandes étapes de sa vie qui l’ont mené d’une carrière de hockeyeur à celui d’entrepreneur.

Dans la Ligue nationale de hockey jusqu’en 2006, Joël Bouchard a évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec pendant quatre ans avant de devenir le choix de la 6e ronde des Flames de Calgary, lors du repêchage de 1992.

«J’ai été chanceux et privilégié d’avoir eu des entraîneurs et des parents qui ont cru en moi, de mentionner le conférencier. Pour faire la Ligue nationale, il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte, comme le physique, la chance, le timing, le positionnement, etc.»

Si ses blessures lui ont nui, puis aussi aidé dans sa carrière d’affaires, Joël Bouchard convient que sans elles, il n’aurait pas été à la tête de plusieurs projets majeurs.

D’abord instigateur de la Caravane de hockey McDonald’s, dont l’objectif était la cause des enfants, ce dernier a sillonné la province avec des joueurs de hockey professionnel qui s’affrontaient dans des parties à 4 contre 4. «À travers ces expériences, on fait place à des rencontres fortuites, des gens que l’on revoit, des vies qui se recroisent», dit‑il.

C’est ainsi qu’on le retrouve au volant de plusieurs projets, tels que les Méchantes confrontations Molson Ex à RDS, les Camps de l’Académie de hockey McDonald’s, les émissions de Hockey McDonald’s. «Nous avions de bonnes cotes d’écoute et l’impact était bon», d’ajouter Joël Bouchard.

Puis, c’est l’aboutissement d’un projet d’envergure, la création du Centre d’excellence Sports Rousseau, lieu de rencontre de l’Armada de Blainville-Boisbriand qui se mesure à différentes équipes de la LHJMQ.

«Nous avons eu beaucoup de chance avec les villes de Blainville et de Boisbriand. Tout est allé très vite, les gens nous ont aidés. On (avec Pierre Gendron) a embarqué là‑dedans et ça a marché. La passion était là.»

D’entraîneur bénévole pour les 16‑20 ans, il devient directeur général et entraîneur adjoint des joueurs de l’Armada. «Après la troisième année, le Centre marchait très bien. C’est à ce moment que Québecor m’a approché», confie‑t‑il.

Et la suite de l’histoire, on la connaît. «Vous savez, l’Armada est un mouvement collectif. On a investi dans 22 jeunes qui ont un impact extraordinaire partout. Et d’avoir une équipe majeure junior est bon pour la collectivité», de conclure ce dernier.

MOTS-CLÉS