À cette deuxième partie des séries éliminatoires, les Térésiennes se sont inclinées 8 à 0 contre leur adversaire qu’elles avaient pourtant battu 5 à 1, lors du dernier match au calendrier régulier.
Elles tiraient de l’arrière 3 à 0 après la première période. Quatre autres buts ont été marqués au deuxième tiers. Lors de la dernière période, en temps continu, les filles ont travaillé pour ne pas se faire déclasser, soutient Charles Dupéré, entraîneur-chef de l’équipe féminine. «On sentait qu’elles n’étaient plus stressées sur la glace. On leur a dit de jouer au hockey et de ne plus focaliser sur le résultat. Probablement que John Abbott avait aussi ralenti la machine», fait-il savoir.
Avons-nous le goût que la saison se termine avec un résultat comme celui-là? Dupéré a convenu que si la question lui avait été posée tout de suite après le match, la réponse aurait sûrement été oui. «Il reste quatre matchs. On va les jouer et on va essayer de concurrencer les autres équipes le plus possible», affirmait-il en entrevue téléphonique, le lendemain de la défaite.
L’entraîneur précise toutefois que son équipe jouait avec des effectifs réduits parce que plusieurs joueuses étaient malades. D’autres ont tout donné la veille, lors du match les opposant au collège Dawson: un revers de 5 à 0. Les deux premiers trios ont particulièrement été sollicités, alternant leur présence sur la glace.
«Contre John Abbott, nous aurions aimé offrir un match ressemblant au dernier. Il faut convenir que les filles de John Abbott étaient prêtes à gagner. Avant le match, je sentais que les filles étaient fatiguées. La veille, elles avaient donné un bon match. L’énergie n’est pas la même quand on sait que les effectifs ne sont pas complets», estime-t-il.
Dans le revers de 5 à 0 contre Dawson, Charles Dupéré signale que le résultat ne démontre pas le déroulement du match. «Après 30 minutes de jeu, c’était toujours 0 à 0. Dawson a marqué deux buts rapides en fin de deuxième période et on a manqué de gaz en troisième», raconte-t-il.
Il signale que ses filles ont eu des chances de marquer, mais que ça n’a pas fonctionné. «Lors des deux premières périodes, on attaquait. C’était une série de contre-attaques sans relâche. Nous avons touché deux poteaux en première période, ce qui aurait pu leur faire mal en partant», mentionne Dupéré.
L’équipe féminine jouera ses deux prochains matchs des séries éliminatoires les 24 et 25 mars. Elle rencontrera à nouveau le collège John Abbott et accueillera le collège Édouard-Montpetit, le dimanche 25 mars, à 15 h 30, à l’aréna de Sainte-Thérèse.