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Hubert Meilleur veut conserver son poste de maire

(Photo Pierre Latour)

Hubert Meilleur veut conserver son poste de maire

Publié le 01/09/2009

L’actuel maire de Mirabel, Hubert Meilleur, veut continuer de travailler pour les Mirabellois. Élu maire la première fois en 1987, il entend remporter un autre mandat à ce poste, un sixième, le 1er novembre prochain. Pour ce faire, il s’entoure de la même équipe.

Lors d’un rassemblement partisan réunissant quelque 650 personnes, Hubert Meilleur a, le vendredi 21 août dernier, annoncé officiellement ses intentions et a présenté sa formation composée de Michel Lauzon, Gérald Forget, Jean Bouchard, Luc Saint-Jean, Daniel Gauthier, Pierre-Paul Meloche, François Bélanger et Guy Laurin.

L’absence de femmes au sein de l’équipe s’explique par la démocratie, selon M. Meilleur. «Aux dernières élections, des femmes s’étaient présentées, mais la population ne les a pas choisies. Pour mon équipe, ça adonne de même», explique-t-il, ajoutant que les hommes d’aujourd’hui ont les mêmes préoccupations que les femmes.
«Nous allons faire une campagne comme nous l’avons toujours fait, en mettant à l’avant des idées, notre bilan et notre philosophie de gestion», fait savoir le candidat à la mairie. Il entend aller dans le même sens avec un programme sobre et aucune promesse non réalisable.

Un programme qui sera conçu sous le signe de la collégialité, un mot qui a été entendu souvent lors de l’allocution d’Hubert Meilleur.
«Mirabel est une ville en développement et je suis un gars de développement, affirme celui qui est natif de Sainte-Scholastique. Il faut un conseil qui est capable de s’adapter à sa population. À Mirabel, il y a beaucoup de familles. La moyenne d’âge est de 38 ans et le revenu familial moyen est près de 60 000 $. Qu’est-ce que le citoyen est capable de payer? Tout en respectant ça, il ne faut pas nuire au développement de la famille.»

Au cours des quatre dernières années, Mirabel a augmenté sa valeur de 500 millions de dollars avec la construction de 2 000 nouveaux logements. «Nous avons mis l’accent sur le développement industriel. Nous aimerions que chaque Mirabellois puisse travailler à Mirabel. Il y a actuellement 20 000 emplois à Mirabel pour 40 000 citoyens, incluant enfants et retraités», indique-t-il.

Il a rappelé les projets qui verront ou ont vu le jour: école secondaire à Saint-Janvier, troisième aréna, deux nouvelles maisons des jeunes et agrandissement de l’hôtel de ville.

Des commerces, des restaurants, des industries se sont installés à Mirabel, créant ainsi des emplois. «Nous voulons assurer la pérennité de l’agriculture avec des initiatives comme la Route champêtre, la revitalisation des bassins versants. […] Nous voulons laisser aux enfants une ville propre et en santé», indique-t-il.

Avec la présence du sénateur Francis Fox et du passage du député bloquiste Mario Laframboise, Hubert Meilleur a lancé un cri du cœur en déclarant qu’il «n’est pas normal que le gouvernement fédéral ne travaille pas en collégialité avec la Ville. Ce n’est pas normal que les terrains qui ne sont pas agricoles, qui pourraient aider à faire prospérer la ville, ne soient pas vendus».

En politique depuis 1983, le père de famille était heureux de constater que 50 % des gens réunis étaient des partisans de la première heure, «signe d’attachement» à Mirabel.