D’un côté, il y a celui de la mairesse actuelle, reliant la 1re Avenue à la rue des Cèdres, pour un total d’environ 850 mètres de route neuve, incluant le pont. «Ce tracé est au mauvais endroit, surtout pour des raisons de sécurité, sans parler des problèmes de circulation qu’il engendre», juge le chef du Parti Vision Action et candidat à la mairie, Guy Charbonneau. 
Ce dernier propose plutôt une nouvelle route qui partirait cette fois du boulevard Gibson jusqu’à la 5e Avenue, pour un total de 2,5 kilomètres de route, un tracé dont les coûts estimés sont similaires au projet de la mairesse (2,65 millions de dollars pour le tracé «ouest» contre 2,7 millions de dollars pour le tracé «est»), mais dont l’avantage réside, estime M. Charbonneau, dans le fait que son tracé ne requiert pas autant de mesures de mitigation, de signalisation permanente et de personnel pour diriger la circulation. 
«Éventuellement, on pourrait sortir de la rue des Cèdres à l’est et se rendre à la 335, à la hauteur du boulevard Gibson, avec seulement trois feux de circulation sur une route collectrice sans entrées charretières. À 70 km/h, ça pourrait prendre moins de trois minutes avec des feux de circulation intelligents (ou sur appel)», fait-il valoir. 
Un plan pour le réseau routier
Du même souffle, M. Charbonneau a profité de la tribune pour promouvoir son plan d’action relativement au réseau routier. «Voilà un système routier dont la désuétude entraîne de nombreuses conséquences qui pénalisent les citoyens de Sainte-Anne-des-Plaines dans bien des volets de leur quotidien», déplore-t-il, évoquant ainsi la stagnation dans le développement du parc industriel, l’absence de tout développement résidentiel de qualité et de développement économique général. 
S’il est élu, M. Charbonneau s’engage à mettre de l’avant un plan simple et efficace en trois volets: l’entretien, la 335 et une nouvelle route d’accès, en prolongeant, d’une part, la route déjà entretenue par ministère des Transports du Québec par le Trait Carré, la montée Laramée et la 5e Avenue (une économie directe, estime-t-il, de quelque 400 000 $ seulement pour le déneigement et la fauche, sans parler de voirie) et, d’autre part, en effectuant des travaux sur la route 335. 
Par ailleurs, M. Charbonneau s’interroge sur le silence entourant un rapport émis par le MTQ et déposé, en janvier dernier, auprès des élus municipaux. «Pourquoi ce rapport n’a-t-il jamais été rendu public», s’interroge-t-il? Selon lui, de nombreuses mesures sont contenues dans ce rapport, lequel pourrait facilement servir de canevas de base pour des travaux de pavage, ajout de trottoirs, remplacement d’arrêts obligatoires par des feux de circulation, etc. 
Enfin, pour ce qui est de la nouvelle route d’accès, M. Charbonneau mise sur le fait que son tracé, suivant le chemin d’agriculture déjà existant, soustrairait peu de terres agricoles, moins de quatre arpents, calcule-t-il. «L’Union des producteurs agricoles (UPA) est déjà au courant», soutient-il. Quant aux expropriations requises, advenant la réalisation du projet, M. Charbonneau s’engage à favoriser les ententes à l’amiable.

Guy Charbonneau propose un tracé différent pour la seconde voie d’accès

«Ce n’est pas un secret qu’une partie des terres qui pourraient être exploitées et développées au détriment de la conservation du boisé appartiennent à la famille de la candidate Weena Pilon. Elle-même est courtier immobilier et, en plus, elle est le courtier qui vend les terrains situés dans le secteur», alléguait Boniface Dalle-Vedove, dans son point de presse hebdomadaire (note: Weena Pilon est membre de l’Équipe Ayoub, parti qui s’oppose à l’Équipe Dalle-Vedove). 
Or, dans cette publicité signée par la mère de la candidate visée, on conteste les affirmations de l’Équipe Dalle-Vedove en affirmant que l’entreprise de la famille Pilon ne possède plus aucun terrain dans ce boisé que la candidate Weena Pilon, précise-t-on, tient par-dessus tout à protéger. 
En contre-partie, du côté de l’Équipe Dalle-Vedove, on affirme, dans un long communiqué, que la famille Pilon est encore propriétaire de certains lots, mais on conteste surtout le caractère légal de la publicité en question. On invoque alors la Loi sur les élections et référendums dans les municipalités, qui stipule que toute publicité électorale doit être payée et autorisée par l’agent officiel d’un parti. On indique, par ailleurs, que la publicité en question a été soumise au Directeur général des élections.

Une publicité contestée

Si l’an dernier, l’évènement a permis de recueillir un montant de plus de 36 000 $ grâce à la présence de 190 convives, le comité organisateur souhaite dépasser ce montant en attirant au moins 250 personnes. 
«Cette soirée s’adresse aux amateurs de vins et de gastronomie. Venez vivre une expérience gastronomique royale et une dégustation de vins recherchés hors des sentiers battus. Vous aurez également le plaisir de savourer des produits de notre région», a d’abord lancé comme porte-parole du comité organisateur Éric Paquette, copropriétaire avec Jean-François Caron, de l’Impéria, Hôtel et Suites, de Saint-Eustache. 
Les plats et vins seront servis par le chef et le personnel de l’hôtel eustachois. «La direction, a ajouté Éric Paquette, et le personnel sont fiers de contribuer à l’atteinte de l’objectif que s’est fixé la Fondation Hôpital Saint-Eustache, soit celui d’investir 1 million de dollars pour permettre à l’Hôpital d’acquérir un appareil d’imagerie par résonance magnétique. C’est un projet essentiel pour desservir la population de notre région.»
Le coprésident d’honneur, Me Claude Carignan, a déclaré: «Les commentaires des participants à la première édition de cette soirée ont été excellents. Tout le monde est convaincu pour ce qui est de la cause de cette levée de fonds. C’est pourquoi je souhaite que les citoyens viennent encore en plus grand nombre cette année.»
De son côté, l’autre coprésident d’honneur, Jacques Orhon, fondateur de l’Association canadienne des sommeliers professionnels, a mentionné: «Je suis citoyen des Laurentides depuis 34 ans. J’ai toujours été impressionné par le dévouement des citoyens. Je crois que c’est unique au monde que de voir des gens se dévouer pour amasser des fonds pour leurs hôpitaux. Soyez assurés que les invités retrouveront des vins délectables.» 
Le directeur général de l’Hôpital de Saint-Eustache, Roch Martel, en est un autre très intéressé par la réussite de l’évènement. «Ça va faire un an, dit-il, que je suis en poste comme directeur général et la première activité à laquelle j’ai participé, c’est la première édition de Symbiose vins et gastronomie. J’ai vraiment apprécié ce premier contact avec les organisateurs et les invités. Je tiens à souligner et à remercier le remarquable travail des membres de la Fondation pour permettre aux citoyens une qualité de l’accessibilité des soins dans leur région.»
En plus d’Éric Paquette, le comité organisateur est complété par Me Marie-France Bélisle, notaire, le docteur Jacques Bissonnette et Michel Bordeleau, respectivement médecin et directeur des services techniques du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, Hélène Chrétien, de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, Richard Lebrun, de la SAQ, Christiane Ouellette, d’Adesa Montréal, et Michel Simard, du collège Lionel-Groulx. 
Le coût des billets est 150 $. Pour s’en procurer, il faut communiquer avec l’Impéria, Hôtel et Suites au 450-472-3336 ou la Fondation Hôpital Saint-Eustache au 450-473-6811, poste 2351. 
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Voici des partenaires majeurs de l’évènement. Il s’agit de Rodrigo Lavin, de la Banque Nationale, Éric Paquette, de l’Impéria, Hôtel et Suites et Bistro Martini Grill, Jacques Orhon, coprésident d’honneur, Jean-Claude Langlois, du Groupe JCL, Pierre Charron, maire de Saint-Eustache, Me Claude Carignan, sénateur et coprésident d’honneur, Jacques Pelletier, de la Banque Nationale, Christiane Ouellette, d’Adesa Montréal, Benoît Constantineau, de la Banque Nationale, et Roch Martel, directeur général du CRSSS du Lac-des-Deux-Montagnes.