logo journal nord-info
icon journal
GoExport pour l’Amérique du Sud

Photo Michel Chartrand

GoExport pour l’Amérique du Sud

Publié le 27/05/2011

Chez GoExport, on parle français et anglais, mais aussi espagnol et portugais, afin d’accompagner les entreprises désireuses de vendre en Amérique du Sud.

La jeune entreprise filionoise connaît une croissance fulgurante avec une augmentation de 30 % de son chiffre d’affaires depuis son lancement, en 2007.

Les deux jeunes entrepreneurs, Mathieu Alarie et Louis-Philippe Bourgeois, avaient pu compter sur la SODET et une subvention de 5 000 $ du fonds Jeunes promoteurs, mais aussi sur un prêt de 15 000 $ du programme Desjardins Jeunes entrepreneurs Laurentides, lors de leur démarrage, et tout ce beau monde se réunissait autour du maire Paul Larocque afin de souligner cette réussite.

Il faut savoir que les deux partenaires avaient aussi une expérience de la vie politique, ce qui s’avère essentiel puisque GoExport offre un soutien complet en matière d’exportation. La jeune firme entretient à cet effet des liens avec les délégations du Québec, ainsi que les bureaux d’affaires étrangères du Canada en Amérique du Sud.

La conduite de mission commerciale et la stratégie de développement des affaires à l’étranger les amènent donc à la réalisation d’études de marché, mais aussi vers la coordination d’appels d’offres, tout comme l’analyse de règlements et de politiques tarifaires. En définitive, GoExport réalise tout simplement des ventes pour le compte de ses clients.

L’entreprise a donc pignon sur rue au 369, boulevard Adolphe-Chapleau, et elle a aussi une adresse à Irapuato, au Mexique, ainsi qu’à São Paulo, au Brésil. Solidement implanté dans l’hémisphère sud, GoExport agit aussi aux États-Unis comme en Europe, et jusqu’en Asie.

L’entreprise a développé une vaste expertise, notamment en santé comme en transport, mais il semble que le secteur des produits pétroliers soit porteur au point de créer Fuelex, une branche spécialisée dans la vente et la représentation de produits de manutention du pétrole, pour le territoire canadien.

GoExport compte aujourd’hui neuf personnes et son originalité explique une bonne part de son succès. «Nous n’avons pas de concurrence directe. À ma connaissance, aucune entreprise n’offre l’exécution de plans d’exportation en Amérique latine», de témoigner Mathieu Alarie. Son associé, Louis-Philippe Bourgeois, de préciser: «Nous avons une charte de responsabilités sociales qui dit qui l’on est et ce qu’on veut faire. Nous faisons affaire avec des économies structurées différemment et nous travaillons à livres ouverts.»

«Il faut reconnaître le succès et de dynamisme de GoExport. Vous enrichissez l’offre de service et vous exportez la notoriété de notre ville», de dire le maire Paul Larocque, dans son mot de félicitations.

«Je sais qu’il faut travailler très fort pour démarrer une entreprise et assurer sa rentabilité. Je salue aussi votre remarquable perspicacité, une qualité qui vous mènera loin, j’en suis certain», d’alléguer pour sa part Stéphan Charron, le président de la SODET.

«Au quotidien, la mission de l’entreprise est de faire en sorte que ses clients reçoivent des bons de commande depuis l’Amérique latine», de résumer Louis-Philippe Bourgeois.