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Généreux Charlebois

(Photo Yves Déry)

Généreux Charlebois

Publié le 10/03/2009

Deux batteurs et un percussionniste digne de l’OSM avec deux guitares et autant de violonistes, aussi deux choristes, dont la sympathique Rachel Gentil pour camper Madame Bertrand, une section de cuivres, un clavier et une basse… décidément, quand Robert Charlebois se présente devant un public, ça a toujours été et ça demeure la totale.

Tout de blanc vêtu, mince tel un jeune premier et fougueux comme toujours, force est de constater que Robert Charlebois s’était royalement gouré dans Ordinaire, en disant «y en aura d’autres plus jeunes plus fous pour faire danser les bougalous», parce que personne cette année et de toutes les autres antérieures ne s’est présenté sur la scène du Théâtre Lionel-Groulx avec un corpus de chansons aussi important et un pareil orchestre.

Les accessoires scéniques et l’éclairage contribuent bellement à ce magnifique spectacle que l’on reçoit comme un hommage au public venant de celui qui veut toujours en donner plus, et qui y parvient encore avec brio.

Remarquez que le frisé copain de Réjean Ducharme a toujours su s’entourer de forts musiciens, mais il faut ajouter que son jeu à la guitare est très intéressant et que sa performance scénique demeure la même, simplement parce qu’elle procède d’un naturel qui ne s’invente pas.
«Le spectacle sera exclusivement fait de mes chansons composées au XXe siècle», de confier le grand Garou, lui qui s’adresse à ses spectateurs avec un humour savoureux et de délicieuses satires. Le spectacle se déroule sans entracte, avec l’ampleur d’une époque au fil de titres immortels, et l’on en ressort avec la certitude que les années «soixantâdisse» ont été les plus prolifiques de notre courte histoire artistique.

En fait, le spectacle ne s’est pas vraiment passé sans entracte, puisqu’il y en eut une après la première partie du duo Marabou, sauf qu’on n’a pas eu la présence d’esprit d’en aviser les spectateurs qui sont demeurés assis dans la salle à scander, en se demandant pourquoi on tardait tant à servir le plat principal.

Ima, le samedi 14 mars

La candeur pourrait être sa marque de commerce, on l’a connue comme comédienne dans Casino et elle s’est aussi révélée comme danseuse au Match des étoiles, quoique la jolie Ima demeure toujours et avant tout une chanteuse et c’est ce à quoi les spectateurs du Théâtre Lionel-Groulx auront droit, ce samedi 14 mars, à compter de 20 h, pour entendre les titres de son troisième et tout dernier disque intitulé Smile, un produit très lounge et jazzy, lequel est désormais vendu à plus de 50 000 copies et donc disque d’or. On se renseigne et on réserve en composant le 450-434-4006, ou en passant via Internet, au [www.theatrelg.com].