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Garde en caserne continue 24/7 à Blainville: le nouvel horaire en vigueur dès le 2 juin

Garde en caserne continue 24/7 à Blainville: le nouvel horaire en vigueur dès le 2 juin

Publié le 28/03/2014

C’est avec un soulagement manifeste que le maire de Blainville, Richard Perreault, a annoncé la signature de la nouvelle entente survenue entre la Ville et ses pompiers. «Je vous mentirais si je vous disais que ce fut une négociation facile», a‑t‑il fait savoir en début de séance, le mardi 25 mars.

Dans son laïus, le maire a évoqué les «étapes difficiles avant d’en arriver à une entente», et a remercié les deux parties pour leur ouverture.

M. Perreault a aussi profité de la tribune pour lancer une flèche à Florent Gravel, candidat à la mairie défait lors des élections de novembre 2013. «Durant la dernière campagne électorale, nos adversaires, en se mêlant directement ou indirectement à cette négociation, ont compromis les chances d’arriver à une entente et c’était irresponsable de leur part», a‑t‑il soufflé avant d’ajouter qu’une négociation ne peut pas se faire sur la place publique, «et encore moins par l’entremise d’un chef politique ou de candidats, quels qu’ils soient.»

Garde en caserne continue

Bien que les détails de la nouvelle entente n’aient pas été dévoilés, M. Perreault s’est tout de même réjoui de l’instauration de la garde en caserne continue 24 heures par jour, 7 jours par semaine, un des points majeurs à l’ordre du jour de cette négociation. Le nouvel horaire 24/7 sera d’ailleurs implanté dès le 2 juin prochain. Pour ce faire, 18 nouveaux pompiers permanents sur horaire fixe seront embauchés. «Au terme de l’entente, il y aura 40 pompiers permanents à Blainville», a‑t‑il ajouté.

Rappelons que l’entente entre la Ville de Blainville et ses pompiers survient après plusieurs mois de négociation marqués, entre autres, par l’achoppement des négociations, des moyens de pression et des sorties médiatiques.

Parmi les enjeux discutés, outre la garde en caserne continue, se trouvaient également la question du fonds de pension pour les pompiers et l’ajustement de leurs conditions de travail à celles des autres employés municipaux, deux points pour lesquels les pompiers n’auront toutefois pas eu gain de cause, ou seulement en partie.

Survenue en janvier dernier, l’entente de principe qui a mené à la convention collective avait rallié 62 % des pompiers. Quant à la convention collective, rétroactive au 1er janvier 2012, elle demeurera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2019.