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Famille et éducation: on peut faire mieux selon Denise Beaudoin

La candidate Denise Beaudoin s’était entourée d’enfants à l’occasion de son point de presse portant sur l’éducation et la famille.

Famille et éducation: on peut faire mieux selon Denise Beaudoin

Publié le 24/08/2012

Sans vouloir entrer dans les détails, ni fournir de précisions quant aux chiffres impliqués, la députée sortante et candidate du Parti québécois (PQ) dans Mirabel, Denise Beaudoin, s’est montrée formelle en matière de famille et d’éducation: «On peut faire mieux», a-t-elle soutenu.

D’abord en créant davantage de places en service de garde à contribution réduite, selon la formule «Un enfant, une place»,ensuite en travaillant plus étroitement avec les structures en place.

«Contrairement aux caquistes qui veulent abolir les commissions scolaires, on pense qu’on peut faire mieux avec les structures déjà existantes», explique-t-elle.

Qualifiant d’aberration la situation actuelle qui commande le transport scolaire des enfants de Sainte-Scholastique vers l’école de Saint-Augustin et vice versa, Mme Beaudoin compte également travailler afin non seulement de permettre aux élèves d’étudier à leur école de quartier, mais aussi d’éviter le plus possible d’avoir recours au transport scolaire. «Je suis consciente que la situation demandera soit d’accroître le nombre d’écoles, soit d’agrandir celles existantes, mais ça en vaut le coup», a-t-elle lancé.

Décrochage scolaire

Autre dossier sur lequel Mme Beaudoin entend se pencher, celui du décrochage scolaire. Non pas en augmentant le nombre d’heures de présence à l’école, tel que préconisé par la Coalition avenir Québec (CAQ), mais plutôt en améliorant les installations déjà existantes, tant dans les écoles que les parcs. «Ce n’est pas normal que les fondations des écoles doivent payer pour ces installations. C’est au gouvernement de le faire. On s’engage à prendre soin de nos enfants», indique-t-elle.

Enfin, la candidate estime qu’il faut aussi augmenter le nombre de professionnels et d’employés de soutien dans les écoles. «Plusieurs parents le réclament, ici dans la circonscription», pointe-t-elle. Du même souffle, Mme Beaudoin s’engage à soutenir la création de haltes-garderies, tout en apportant son appui aux organismes communautaires et de soutien aux familles.

Se qualifiant elle-même de «députée de terrain», Mme Beaudoin assure qu’un prochain mandat, en ce qui la concerne, serait une continuité de son travail déjà amorcé. «Campagne électorale ou pas, je continue de faire ce que je fais en temps ordinaire. Je suis une députée de terrain», termine-t-elle.