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Famille et aînés: <em>«Pas de bonbons, mais des engagements»</em>

Le candidat péquiste de Groulx, Raymond Archambault (au centre), en compagnie de ses homologues de Blainville, Bernard Généreux, et Mirabel, Denise Beaudoin.

Famille et aînés: «Pas de bonbons, mais des engagements»

Publié le 14/08/2012

Entouré de Denise Beaudoin (candidate dans Mirabel) et de Bernard Généreux (candidat dans Blainville), Raymond Archambault, candidat du Parti québécois pour la circonscription de Groulx, a opté pour Boisbriand, une ville de jeunes familles, pour présenter les engagements de son parti en matière de famille et d’aînés.

Sur la tablette, les places en garderie. «Selon l’engagement des libéraux à pourvoir les 235 000 places manquantes en garderie, il resterait encore 15 000 places à combler», explique M. Archambault.

Bien que le cadre financier de Mme Marois ne soit pas encore déposé, nous savons d’ores et déjà qu’il en coûtera quelque 177 millions de dollars au Trésor pour y remédier.

«En moyenne, une place en garderie coûte 10 777 $ par année, par enfant», mentionne le candidat dans Groulx.

Les jeunes adultes ne seront pas en reste puisque le Parti québécois s’engage à désamorcer la crise étudiante en abolissant la hausse des frais de scolarité à l’université.

Quant aux familles, Raymond Archambault a rappelé la promesse de supprimer la taxe de santé de 400 $ par famille. De plus, un régime de congé familial destiné à prendre soin d’un parent ou d’enfant malade devrait être annoncé sous peu.

Quant à l’épineuse question des médecins de famille, on s’engage à trouver un médecin pour chaque citoyen. «Nous nous sommes donnés quatre ans pour y remédier», rapporte M. Archambault.

Aînés

Vingt-sept pour cent des citoyens de Groulx sont âgés de 60 ans et plus. Une loi pour protéger les régimes de retraite des travailleurs a été évoquée par le Parti québécois. «La contribution des employeurs sera insaisissable lors d’une vente, d’une restructuration ou d’une faillite», a promis M. Archambault.

Dans cette même veine, le candidat a rappelé le désir des personnes âgées à vouloir vivre le plus longtemps chez eux. Un investissement, voire une politique dans les soins et services à domicile sera donc nécessaire si l’on souhaite désengorger les lits d’hôpitaux qui accueillent des personnes en perte d’autonomie.

À ce chapitre, on compte environ 1 100 lits d’hôpitaux occupés actuellement par des gens en attente de se trouver une place dans un CHSLD par exemple.